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Dreux (28)

Musée d'art et d'histoire de Dreux

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Musée d'art et d'histoire de Dreux
Numéro d'inventaire : 
973.1.1

Nombre de parties : 
85
Discipline(s) : 
Domaine(s) DMF : 
Dénomination : 

panneau de verrière (fragment)

Titre : 

Fragment de vitrail représentant les têtes des chevaux des rois mages (titre factice)

Création / Exécution : 

entre 1225 et 1235

Historique de l'oeuvre : 
Dans l’enceinte du château de Dreux s’élevait jadis une grande église : la Collégiale Saint-Etienne. On ignore à quelle époque elle a été fondée, mais on sait qu’elle existait déjà en 980. Les premiers rois Capétiens la considérait comme leur propriété; aussi, lorsqu’au XIIe siècle les chanoines qui la desservaient décidèrent de la reconstruire, ils obtinrent de Louis VII un sauf-conduit qui leur permettait de faire, à travers le royaume, une quête générale destinée à assurer l’achèvement des travaux.
L’édifice, qui fut élevé alors, mesurait une cinquantaine de mètres de longueur totale et il était décoré de beaux chapiteaux romans pour la plupart historiés.
Au siècle suivant, les fenêtres des bas-côtés et des chapelles de l’abside furent garnies de vitraux dont on ne sait que bien peu de choses, sinon qu’ils souffrirent au cours des deux sièges conduit par Henri IV contre la ville et le château, en 1590 et en 1593, et qu’ils furent restaurés peu après grâce aux largesses de François d’O, gouverneur de l’Ile-de-France et engagiste du comté.
En 1783, Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre et comte de Dreux, fit ramener de Rambouillet les corps de ses parents, de sa femme, et de six de ses enfants qui furent inhumés dans le chœur de la Collégiale. Ce prince, lui-même, vint y reposer le 6 mars 1793.
La Révolution chassa les chanoines, viola les sépultures et vendit l’église comme bien national. L’acquéreur entreprit alors la démolition du monument, dont il ne resta bientôt plus que des ruines. Seules furent conservées quelques tambours de colonnes, la pierre portant l’inscription commémorant la fondation de l’église en 1142 et plusieurs chapiteaux dont les plus remarquables furent donnés en 1950 au Musée de Dreux par Monseigneur le comte de Paris.
En avril 1938, au cours de travaux de restauration des verrières de la nef de l’église Saint-Pierre, furent déposés 78 fragments de vitraux, pour la plupart du XIIIe siècle. Leur étude devait montrer qu’ils provenaient très vraisemblablement de la Collégiale Saint-Etienne. Remployés dans les fenêtres de l’église paroissiale après la Révolution, ils avaient alors été découpés un peu au hasard, de façon à s’adapter au dessin compliqué des remplages flamboyants.

Description : 
fragments représentant les chevaux des Mages.

Matières et techniques : 

plomb (soudé)

verre

Mesures : 

H. 15,8 cm, l. 20,5 cm

Analyse représentation/décor : 

figure biblique
sujet biblique : enfance du Christ

représentation animalière
cheval