De Sébastopol au Puy : des canons et une statue

Notre-Dame de France est une statue colossale édifiée sur le point culminant de la ville : Le Rocher Corneille.
On peut voir au pied de la statue deux canons qui sont les témoins d’une guerre oubliée, la guerre de Crimée.
En effet, la statue érigée en 1860 (22,70 mètres et 835 tonnes), œuvre du sculpteur Jean-Marie Bonnassieux, est faite de la fonte de 213 canons pris aux Russes à Sébastopol (aujourd'hui en Ukraine) et offerts par Napoléon III.

 

La guerre de Crimée est la première campagne militaire du Second Empire. Près de quarante ans après les guerres napoléoniennes et avant la guerre franco-allemande de 1870, puis les deux conflits mondiaux, elle semble aujourd’hui largement oubliée. C'est pourtant l’une des guerres les plus marquantes du 19e siècle. Premier conflit à être photographié, il se caractérise aussi par les progrès de l'armement.

À l’automne 1853, le sultan Abdülmecid, refusant le protectorat du tsar Nicolas Ier sur les orthodoxes de l’Empire ottoman, se retrouve en guerre contre la Russie. Le conflit éclate d’abord en Mer Noire, avant de se concentrer en Crimée et dans son principal port, base navale de la marine russe, Sébastopol. La France et le Royaume-Uni, alliés des Ottomans, déclarent la guerre à la Russie le 27 mars 1854.

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