En 1944, les enfants de René Gravereaux se portent acquéreur de la S.O.G.E.C. (Société Générale d'Equipement et de Confection)  qui se situe à l'endroit même où Charles Brillaud ouvre son atelier argentonnais en 1860. Après la guerre, l'achat de l'atelier Guiot qui jouxte la S.O.G.E.C. permet aux Ets Gravereaux-S.O.G.E.C. de devenir la chemiserie la plus importante de la ville. L'atelier argentonnais est dirigé par Jean-René Gravereaux, un des enfants de René Gravereaux. Les travaux de rénovation des bâtiments après 1946 ont permis de mettre en place une nouvelle organisation des espaces afin de limiter au maximum la manutention pour le bien-être du personnel. Au niveau de la production, un système de synchros mis au point par les ingénieurs de la Cie Singer, occupe les trois ateliers, tenant compte des économies de temps et de geste. En 1962, la S.O.G.E.C. produit 650 000 articles par an.

L'atelier de la rue Charles Brillaud devenant trop petit, un projet de construction d'une nouvelle usine se concrétise à partir de 1962. Un terrain de 35 000 mètres carrés a été acquis avenue des Baignettes à la sortie d'Argenton. Le bâtiment, imaginé par l'architecte argentonnais Michel Bodin en collaboration avec Raymond Gravereaux, architecte conseil, est conçu sur deux plans sur lesquels le premier étage est occupé par la coupe, la fabrication, le repassage et le conditionnement, le rez-de-chaussée par le stockage, les bureaux et l'expédition. Toujours soucieux du bien-être des employés, cette nouvelle usine est insonorisée et équipée d 'une climatisation. Le déménagement des ateliers du centre ville s'effectue en 1964 après une inauguration en grande pompe !