logo
Blois (41)

Château royal de Blois

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Château royal de Blois
Voir le plan du parcours

Le renouveau de la peinture d’histoire en France

Fig. 10: L'Adoration des mages, Jean Mosnier, ancienne abbatiale Saint-Lomer, Blois
Fig. 10: L'Adoration des mages, Jean Mosnier, ancienne abbatiale Saint-Lomer, Blois
Fig. 11 : La mort de Lucrèce, Claude Vignon, vers 1640-1650, collection Château royal de Blois
Fig. 11 : La mort de Lucrèce, Claude Vignon, vers 1640-1650, collection Château royal de Blois
Fig. 12 : Eliezer et Rebecca, Sébastien Bourdon, vers 1645-1648, collection château royal de Blois
Fig. 12 : Eliezer et Rebecca, Sébastien Bourdon, vers 1645-1648, collection château royal de Blois
Fig. 13 : La Visitation, Michel Ier Corneille, dit le Vieux, 1650, collection Château royal de Blois
Fig. 13 : La Visitation, Michel Ier Corneille, dit le Vieux, 1650, collection Château royal de Blois

Le contexte de la fin du XVIe siècle est morose pour la création artistique en France. Les guerres de Religion, la crise économique et les débuts difficiles de la dynastie des Bourbon sont peu favorables à la commande de peinture. La création artistique européenne est plus que jamais centrée sur Rome.

En 1627, le peintre français Simon Vouet, installé en Italie, est rappelé à la cour de France par Louis XIII. Il va être l’acteur principal de la nouvelle école française de peinture.
Le renouveau de la peinture d’histoire en France est le résultat d’une politique volontariste de la monarchie dans le domaine du mécénat artistique. L’essor des commandes royales, suivies de celles de l’aristocratie et de l’Eglise, permet un développement des arts en général. L’ambition est de faire de Paris un centre artistique de premier plan. Les élites de provinces, tant aristocratiques que religieuses, relaient ce dynamisme. Jean Mosnier est ainsi sollicité pour de nombreuses commandes destinées aux églises paroissiales de Blois, comme l’église Saint-Nicolas (ancienne abbatiale Saint-Lomer) avec L’Adoration des mages (Fig. 10).

Le maniérisme de la fin du XVIe siècle, encore sensible dans La mort de Lucrèce (Fig. 11) de Claude Vignon (1593 - 1670), est peu à peu abandonné au profit d’un classicisme fondé sur des figures monumentales en nombre réduit, une composition rigoureuse, un discours simple, sous l’influence des grands maîtres de la Renaissance comme Raphaël. Les tableaux de Bourdon, Eliezer et Rébecca (Fig. 12) et de Corneille, La Visitation (Fig. 13), témoignent de cette épuration de style.

Eliézer et Rebecca au puits
peinture,tableau,(860.1.3)"Eliézer et Rebecca au puits", | peinture,tableau,(860.1.3)"Eliézer et Rebecca au puits",
La Visitation
peinture,tableau,(80.14.1)"La Visitation", | peinture,tableau,(80.14.1)"La Visitation",
La mort de Lucrèce
peinture,tableau,(887.3.12)"La mort de Lucrèce", | peinture,tableau,(887.3.12)"La mort de Lucrèce",