Musée Bonnat
 
Musée Bonnat > Notice d'oeuvre
Sainte Marie-Madeleine en buste
Sainte Marie-Madeleine en buste
Numéro d'inventaire : 
Inv. RF 1997-3

Autre(s) Numero(s) : 
Cat. Petithory : 114 ; N° Solanet : 54

Domaine : 
Statut juridique : 
Anciennes appartenances : 
Date de dépôt : 
1998

Anciens lieux de dépôt : 
Ecole de l'auteur ou de l'oeuvre : 
Auteur : 
Précisions concernant l'auteur : 
Urbino, 1526 ; Urbino, 1612

Rôle de l'auteur : 
Millésime de l'oeuvre : 
1579 entre ; 1582 et

Période (siècle ou millénaire) : 
Précisions concernant la genèse : 
Cette étude prépare la figure de Madeleine agenouillée au premier plan à droite de La Déposition de Croix de l’église Santa Croce de Senigallia (Italie)

Représentation - Iconographie : 
figure biblique (sainte Marie-Madeleineine)

Précisions sur la représentation : 
Sainte Marie-Madeleine en buste, profil perdu vers la gauche, longs cheveux dénoués tombant sur ses épaules

Sources écrites et orales de la représentation : 
Nouveau Testament

Technique et matériaux : 
Libellé sur techniques et matériaux : 
Huile sur papier collé sur toile

Description en langage naturel : 
Huile sur papier collé sur toile

Dimensions : 
H. 58 ; l. 86

Observations : 
Cette oeuvre apporte aux collections publiques françaises, si pauvres en peintures de Baroche (seuls Paris, Chantilly et Strasbourg possèdent de ses tableaux) une pièce rare et importante. On sait combien est prisé aujourd'hui le grand artiste d'Urbino, formé à Rome dans le milieu des Zuccaro, qui sut revivifier les formules du maniérisme par son sens du drame et de l'émotivité : son modelé tendre et adouci inspiré du Corrège, ses coloris vifs et clairs qui privilégient les roses, les jaunes et les gris argentés, les rythmes souples de son dessin qui aime les déséquilibres, les points de vue inhabituels, les raccourics désignent un art que l'on ne sait, entre maniérisme et baroque, comment étiqueter. Exécutée à l'huile sur papier, l'étude prépare la figure de la Madeleine agenouillée au 1er plan à droite de la "Déposition de Croix" (église Santa Croce de Senigallia, dans les Marches, sur la côte Adriatique), une des entreprises les plus ambitieuses du peintre commandée en 1579 et terminée en 1582. Deux gravures, par Philippe Thomassin puis par Aegidius Sadeler, assurèrent la réputation du chef-d'oeuvre, particulièrement admiré par Bellori. Il existe de la grande toile une esquisse d'ensemble (Urbino, Galleria Nazionale delle Marche) et de nombreux dessins d'ensemble et de détail.

Andrea Emiliani (1992) , en publiant ce tableau comme un original de Baroche, lui donne sa place dans l'élaboration de la grande toile de Senigallia en le qualifiant d'"étude pour le coloris" et en notant que les dimensions sont celles de la figure définitive. Il le compare à l'étude pour la tête de l'homme qui supporte le corps du Christ, d'une collection privée londonnienne, de même technique mais exécutée sur parchemin. Le tableau Petithory se laisse comparer aux nombreuses études dessinées de têtes, le plus souvent rehaussées de pastel, exécutées par Baroche. Les tons turquoises et dorés, le rose lumineux qui teinte le profil perdu sont bien dans l'esprit de la technique du pastel. S'ajoute ici le beau lyrisme et l'animation que confèrent les grands rythmes de la chevelure blonde, dans un climat tout à la fois de douceur et d'insolite.

Localisation : 
Auteur de l'image : 
Nom du rédacteur de la notice : 
Date de création : 
16 juin 2009 11:54 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
Musée de France Ville de Bayonne Administration Ajouter ce site aux favoris Plan du site Powered by WebMuseo