Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

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Les derniers feux du peintre

Lionne déchirant la poitrine d'un Arabe ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché M. Horiot-Ortega
Lionne déchirant la poitrine d'un Arabe
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© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché M. Horiot-Ortega
Lionne déchirant la poitrine d'un Arabe ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Lionne déchirant la poitrine d'un Arabe
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© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero

 

Eugène Delacroix

“Lionne déchirant la poitrine d’un Arabe”

1849

plume, pinceau (?) et encre brune et rehauts de gouache blanche, sur papier préparé en brun

inv. 1933

 

“Lionne déchirant la poitrine d’un Arabe”

1849

gravure à l'eau-forte, vernis mou brun et roulette sur papier

inv. 2591

 

 

 

          Cette belle épreuve et son étude préparatoire combinent  deux des sujets favoris de Delacroix : les études de fauves et les figures orientales. Ultime gravure en creux de l’artiste, la “Lionne déchirant la poitrine d'un Arabe” est aussi son unique vernis mou, technique dont le but est de donner l'illusion d'un dessin à la craie ou au crayon.

 

Le peintre a, en outre, exposé un “Lion dévorant le cadavre d'un Arabe” au Salon de 1848 (Oslo, Nasjonalgalleriet), repris dans une aquarelle (collection particulière).  La gravure, même s'il s'agit d'une commande, s'intègre donc à un cycle thématique précis. Delacroix aurait d'ailleurs promis à la société des Aquafortistes un “Homme combattant avec un lion”, qui en aurait constitué le pendant. Il serait mort avant de l'avoir achevé.

 

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