Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

Retrouvez-nous sur :

 
 
 
PARTAGER  

L'art de voyager

Quatre études d'Arabes ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché M. Horiot-Ortega
Quatre études d'Arabes
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché M. Horiot-Ortega
Femmes marocaines ; © Musée de Chantilly
Femmes marocaines
Informations supplémentaires
© Musée de Chantilly
Ensemble d'objets marocains rapportés par Delacroix de son voyage au Maroc en 1832 ; © RMN-Grand Palais / Gérard Blot
Ensemble d'objets marocains rapportés par Delacroix de son voyage au Maroc en 1832
Informations supplémentaires
© RMN-Grand Palais / Gérard Blot

Eugène Delacroix

“Quatre études d’Arabes”

1832

plume et encre brune, sur papier

inv. 727

 

“Femmes marocaines”

1832

aquarelle

Musée de Chantilly

 

 

“Ensemble d'objets marocains rapportés par Delacroix lors de son voyage au Maroc en 1832”

 Paris, musée national Eugène Delacroix

 

 

 

 

          Avec le voyage en Orient, le fantasme de “La Mort de Sardanapale fait place à une réalité pittoresque, inspiratrice de milliers de dessins, véritables répertoires dans lesquels Delacroix puisera toute sa vie.

 

Séduit par les paysages, les sons, les couleurs, comme par la beauté des habitants et de leurs costumes, Delacroix multiplie les aquarelles et croquis. L’Orient lui apparaît comme le lieu de l’exaltation des sens, et l’Antiquité, qui est la référence commune de tous les peintres de culture classique, semble ressusciter sous ses yeux avec les couleurs de la vie. La lettre, qu’il adresse à Jean-Baptiste Pierret le 29 janvier, est très éloquente à ce sujet : “Imagine, mon ami, ce que c’est de voir couchés au soleil, se promenant dans les rues, raccommodant des savates, des personnalités consulaires, des Catons, des Brutus, à qui il ne manque même pas l’air dédaigneux que devaient avoir les maîtres du monde ; […] vous ne pourrez jamais croire à ce que je rapporterai, parce que ce sera bien loin de la vérité et de la noblesse de ces natures.”

 

Cette étude à la plume représentant divers personnages assis ou allongés a pu inspirer l’artiste pour son tableau Une rue à Meknès signée et datée 1832, exposée au Salon de 1834 (Buffalo, Albright-Knox Art Gallery) et Corps de garde à Meknès de 1847, dont l’original est à Wuppertal (Von der Heydt Museum) et la réplique autographe à Chantilly.

 

Page suivante