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Blois (41)

Muséum d'histoire naturelle de Blois

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Muséum d'histoire naturelle de Blois
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Calao charbonnier

Calao Charbonnier, Anthracoceros malayanus, 2012.0.50
Calao Charbonnier, Anthracoceros malayanus, 2012.0.50
Calao Charbonnier, profil
Calao Charbonnier, profil
Calao Charbonnier, dessous du pied
Calao Charbonnier, dessous du pied
Exemple de calao charbonnier mâle
Exemple de calao charbonnier mâle
Exemple de calao charbonnier femelle
Exemple de calao charbonnier femelle

Anthracoceros malayanus

2012.0.50

Collecté par Verreaux en 1851, à Bornéo

L’individu présent au muséum date de 1851 et provient d’un voyage effectué à Bornéo par Jean Baptiste Édouard Verreaux, naturaliste, collectionneur et marchand français. Dès 1830, il voyage en Afrique du Sud où il aide son frère Jules Verreaux à rassembler une immense collection de taxidermie. Il passe par Sumatra, Java, Philippines et l’Indochine. En 1834, il prend la direction de l’entreprise familiale de vente d’objets et de spécimens naturalisés à Paris.


Le Calao charbonnier est de l’ordre des Bucérotiformes, de la famille des Bucerotidae et du genre Anthracoceros. L’espèce a été décrite pour la première fois par Thomas Stamford Bingley Raffles en 1822.


L’espèce mesure environ 65 centimètres, elle fréquente les forêts de plaine et les zones boisées marécageuses. C’est une espèce endémique du Sud-Est asiatique, nous la retrouvons en Thaïlande, Malaisie, Brunei et Indonésie. L’espèce est classée presque menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Chez le Calao charbonnier mâle et femelle sont différents ; la taille du casque, la couleur de ce dernier ainsi que la couleur du contour des yeux. Le mâle a un large casque et le contour des yeux sombre alors que la femelle est d’une couleur rosée et le casque noirâtre. Nous constatons alors une erreur de naturalisation, le calao charbonnier ne possède pas le contour des yeux bleu, néanmoins la couleur blanche ivoire du bec peut nous laisser penser à un mâle. Ces erreurs d’identification peuvent s’expliquer par le manque de connaissance sur cette espèce à l’époque.


Sous le socle de l’espèce nous retrouvons les informations évoquées précédemment confirmant l’origine et la date de l’individu.

Nina Baïteche, université de Tours