1987.1214

Toile peinte double-face montée sur deux hampes de bois, représentant un paysage de parc arboré ouvrant sur une terrasse. L’autre face de la toile représente un carrefour de rues.

L. 460 cm ; H. 290 cm

Cette toile de fond a beaucoup été utilisée avec la toile 1987.1221. Elle était utilisée dans différentes pièces du répertoire et différents spectacles musicaux. Recto (parc avec terrasse) : “Le Médecin des enfants” (2ème acte) ; “La Dame aux camélias” (2ème acte) ; “Et moi j’te dis qu’elle t’a fait d’l’oeil” ; “Les Misérables” (8ème acte) ; “Tire-au-flanc” (3ème acte) ; “Les Saltimbanques” (4ème acte) ; “La Cocarde de Mimi Pinson” (2ème et 3ème actes) ; pendant les soirées de variétés ( entre 1960 et 1965, au cours de ces soirées, une pièce en 1 acte était jouée; avant et après étaient jouées des chansons); Verso (carrefour de rues) : “Les Saltimbanques” (3ème acte); “Les Mousquetaires au couvent” ; “Monsieur Malicorne” ; “Le train de 8h47” ; “Les Misérables” ; “La Cocarde de Mimi Pinson”

09/03/1986

La technique utilisée est celle de la peinture à la détrempe, c’est-à-dire une peinture à laquelle on a ajouté comme liant de la colle ou du blanc d’œuf. Les toiles de fond sont presque toujours peintes des deux côtés. Il s’agit là d’une pratique culturelle très courante dans les théâtres itinérants puisqu’en plus d’alléger le contenu des fourgons de matériel (et par conséquent le coût du transport), elle permet également des changements rapides de décors entre les actes.