Mise en scène ; Dramaturgie : QUINTAVALLA Letizia ; STORI Bruno
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Costume(s) : BARILLI Evelina
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Créateur lumière : DIANA Lucio
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Créateur son / Musique : CASAPPA Mauro ; NIDI Alessandro
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S'il est vrai que l'amour peut rendre fou, il est encore plus vrai que sans amour on peut perdre la tête ou devenir très malheureux. Sur la scène, deux danseurs qui deviennent tantôt parents, tantôt frère et sœur, tantôt père et fille, tantôt mère et fils. Ils oscillent entre soumission et rébellion, entre fuite et résistance. Conjuguant le théâtre et la danse, les danseurs se dépassent, acceptant aussi d'être acteurs et chanteurs. Avec Romanzo d'infanzia, Michèle Abbondanza et Antonella Bertoni qui ont respectivement dansé avec Carolyn Carlson et Lindsay Kemp, ont réussi un spectacle sensible, ironique et tonique. Si ce spectacle est précieux, c'est qu'il parle de l'enfance, diamant brut et éblouissant de la vie. Du théâtre-danse d'une émotion extraordinaire, plein de tendresse, de magie et de vérité.
Auteur(s) / compositeur(s) ; Mise en scène : D'INTRONA Nino ; RAVICCHIO Giacomo
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Créateur son / Musique : RAVICCHIO Giacomo
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Artiste(s) / Interprète(s) : MONTOVANI Claudio
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Artiste(s) / Interprète(s) : D'INTRONA Nino ; MAZZARA Toni
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Robinson & Crusoë Un toit. Une île. Deux hommes qui se rencontrent après une catastrophe. Ils sont seuls, sans moyens de survie. L'un deux parle un mélange d'italien, français, anglais et espagnol, l'autre un langage curieux composé de patois et d'onomatopées aux sonorités orientales, peut-être japonaises ou chinoises. L'eau qui les entoure est le seul témoin de leur effort pour trouver un langage commun, pour résoudre les premières nécessités., pour une vie nouvelle... Créé en 1985 pour le jeune public, Robinson & Crusoë revient sur scène pour faire rire et aider à réfléchir, pour émouvoir, bouleverser et amuser les jeunes et moins jeunes générations. Expérience intense et joyeuse à ne perdre à aucun prix.
Ces trois musiciens compositeurs et improvisateurs ont imaginé la création d'un cinéconcert original. Sur un enchaînement dynamique de films d'animation, ils proposent des musiques vivantes et spontanées mêlant écriture et improvisation. La gageure du spectacle est d'interpréter sur le vif une musique originale en parfaite synchronisation avec l'image. Le choix des films, superbes et rarement diffusés, est représentatif des différentes techniques d'animation du début du siècle à nos jours : dessins sur papier, acrylique sur cellulose, pellicule grattée, etc.. Tantôt abstraite, poétique ou humoristique, s'appuyant sur une instrumentation inhabituelle et une grande liberté de jeu, la musique s'inspire de l'image, se joue du gag, de l'illustration sonore, du bruitage. L'image à son tour, par un rythme trépidant, ses enchaînements inattendus, son imaginaire débordant, provoque la musique, accélère le temps. Un va-et-vient incessant entre image et son. Du Cartoune comme vous n'en avez jamais vu !
Collaboration artistique : DUBOC Odile ; DANJOUX Bruno ; GANACHAUD Stéphany ; MICHEL Françoise ; ROGNERUD Françoise
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Chorégraphie(s) : DUBOC Odile
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J'ai mis du sable dans mes chaussures. Exprès, vite fait, comme ça. Et puis des plumes. Plein de plumes. Beaucoup. Je voulais me grossir, me changer. Voler. Non. Perdre. Non. M'endormir entre tes plumes. C'est ça. Et que ça reste. Que ça reste là. Comme ça. De la poussière. Ne rien changer. Sauf peut-être, je ne sais pas. De la douceur. Oui, j'en voulais. J'en voulais plein. A en perdre. A en perdre le poids. Celui des plis, des pluies. Non, celui des âges. Voilà, je te le dis. Reste là. A la frontière des airs. Je ne nomme pas. Je vrille. Je fais tout ça pour te gagner ton temps. C'est une création qui s'ouvre comme on ouvre la mémoire, une variation sur l'âge, un feuilleté d'enfance. Nous pourrions dire aussi qu'elle empile des histoires, dépoussière des envies. C'est un grenier qui s'ouvre, un espace de matière pour déposer les armes et créer du silence.
L'action instrumentale se déroule autour d'une grosse machine à sons, une sorte de « boîte à rythme », truffée de capteurs, de déclencheurs, de synthétiseurs et d'ordinateurs, sur laquelle travaillent des ouvriers très spéciaux, parlant un langage bizarre et ayant des comportements pour le moins étranges. Nous assisterons à leurs multiples tentatives pour maîtriser la matière sonore et nous les verrons fabriquer de beaux sapophones*, durant une journée de travail. * sapophone : instrument de musique qui se porte comme un costume et qui se joue en dansant.
Artiste(s) / Interprète(s) : BLANC Vincent ; BOCCHI Jean-Marc ; BRUMACHON Claude ; CIFRAS Oriana ; LAMARCHE Benjamin ; OLAVARRIA José ; REDOUX Véronique ; VIAU Gaétan ; MANDAP Ernest
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Séduit par l'univers de Jules Verne, Claude Brumachon nous entraîne dans l'univers du rêve, de l'imaginaire, le temps d'un songe où tout devient possible. La chorégraphie tourne autour de trois personnages mythiques sortis des oeuvres de Jules Verne : le professeur, l'apprenti et une jeune fille. Explorant les rayons d'une bibliothèque géante, de 8 m de long et 4 m de haut, ces trois figures tissent le fil du spectacle: à chaque fois que l'un d'eux ouvre un livre, un univers fantastique et singulier s'en échappe avant de s'évaporer quand le livre se referme. Vingt mille lieues sous les mers, Voyage au centre de la terre, Les enfants du capitaine Grant, les aventures de Jules Verne revisitées par Claude Brumachon pour une balade au pays de l'imaginaire.
Mamie Ouate en Papôasie est le dernier volet d'une trilogie sur le voyage et l'utopie dans le monde contemporain.il s'agit d'un conte, une drôle d'histoire entre Kadouma, un grand noir, seul habitant légitime de l'île Blupblup en Papouasie et Mamie Ouate, une vieille dame blanche lilliputienne. Ensemble, ils cherchent Virginia, l'introuvable papillon, ensemble, ils découvriront bien sûr tout autre chose... De la rencontre de ces deux personnages, de leurs différences, de leurs mensonges, de leur amitié, de leur connivence, alors que tout devrait les séparer, un monde nouveau va naître : une Terre pour tous.
Des aventures et mésaventures d'Ulysse, l'homme aux mille détours qui tant et tant erra, Irina Brook et ses comédiens retiendront les plus .célèbres épisodes. Celui de Circé qui transforma les marins d'Ulysse en cochons, l'amoureuse Calypso qui le retint sept ans auprès de lui, celui aussi où il a vaincu le farouche cyclope Polyphème, fils de Poséidon,en lui crevant son unique oeil après l'avoir fait boire. On retient le côté malin du personnage d'Ulysse, celui qui'gagne non par la force mais par l'intelligence de ses ruses. Les quatre comédiens du spectacle sont à la fois conteurs et acteurs, protagonistes et témoins. C'est à partir de leurs improvisations,"car tout doit être organique", que Jean-Claude Carrière écrit l'adaptation définitive. Jumbés, bâtons de pluie, tambourins, rythmeront cette odyssée, spectacle de partage qui met l'imagination -celle des acteurs et des spectateurs- au pouvoir.
«Je me suis toujours demandé pourquoi mon grand-père, Edmond Henry Meyer, retirait son oeil de verre le soir, avant de se coucher. À quoi pensait-il en déposant ce globe de verre au fond d'un gobelet rempli d'eau claire? Considérait-il que, dans l'incapacité de refléter, pendant le sommeil, l'image de quiconque, cet oeil factice n'avait plus sa place sous sa paupière, ou bien craignait-il que cette bille transparente, incapable de retenir les images, si fugaces soient-elles, ne perturbât le cours de ses rêves? ». À partir de ces interrogations oculaires formulées par Luc Amoros, le spectacle engage un dialogue d'images avec le public. Inspirée de la tradition du théâtre d'ombre, la démarche de la compagnie Amoros et Augustin associe des matériaux issus des arts visuels, delà performance et delà musique de scène pour plonger le jeune spectateur au cœur des processus delà création plastique au théâtre.
Distribution : DUBELSKI Richard, récitant et cymbalum Musiciens de l'Ensemble Ars Nova GASHI Gloria (violon) CLAVREUL Robin (violoncelle) M0TH Marina (clarinette) CALVO Florentino (mandoline, guitare) Musique DUSAPIN Pascal (nouvelle'version, commande de T&>M-Nanterre)
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Présentation. : Momo vit dans un cirque avec son grand-père le très célèbre clown Huberto qui le destine à la même carrière que lui. Le problème, c'est que Momo n'aime pas vraiment les clowns. Heureusement les animaux du cirque vont l'aider à trouver sa place sous le chapiteau en lui révélant qui il est vraiment. Composé par Pascal Dusapin, ce petit « opéra » pour un récitant et quatre musiciens évoque avec humour et poésie l'univers singulier et mystérieux du cirque. Sa version scénique, imaginée par André Wilms, utilise astucieusement les ressources de l'art du conte et de l'illusion, avec un décor en forme de boîte magique d'où surgit un imaginaire merveilleux. Le spectacle est interprété par un quatuor original (violon, violoncelle, clarinette et mandoline/guitare) et un récitant qui est à la fois percussionniste (cymbalum). Cette équipe d'artistes de premier plan se mesure pour la première fois au spectacle pour enfants en imaginant de nouvelles passerelles entre la musique contemporaine et le jeune public.
Dan Jemmett a fait une entrée fracassante sur la planète théâtre avec Shake et Presque Hamlet. Après ces deux énergiques (mises en) pièces de Shakespeare, il s'attaque désarmais à un classique de la comedia dell'arte. Avec sa fantaisie inventive et son humour très « british », il s'empare de l'histoire du doux et tendre prince Misha qui ne veut pas régner. Il ai me la jolie Marina que la maléfique Morgane envoie dans un jardin étrange et merveilleux où se cachent un dragon et trois mystérieuses oranges... « C'est un conte de fées délicieux, nous dit Dan Jemmett, je crois qu'il n'y a pas meilleure façon pour que metteur en scène et public se rencontrent et s'amusent ensemble ». Cette promesse est bel et bien tenue, tant il sait rendre communicatif son formidable bonheur de faire du théâtre.
Présentation. : Bruno Meyssat « parle par énigmes et laisse en vous des traces indélébiles» dit Stanislas Nordey. Son théâtre lui ressemble. Il dit Il l'inquiétante étrangeté du vécu », nous la fait connaître, cette étrangeté, par des voies secrètes. A Grenoble, elle nous est familière puisque Bruno Meyssat a souvent été accueilli à la Maison de la culture, avec notamment La Visite en 1988, Ajax, fils de Télamon en 1990, Passacaille en 1992, Les Disparus en 1993. Le Théâtre du Shaman qu'il a fondé en 1981 créé des objets théâtraux singuliers à partir de récits d'ethnologie, de compilations de rituels, d'études des comportements et des croyances étrangères. La scène est pour lui le lieu où l'indicible a quelques chances de se laisser approcher, où la mémoire collective peut se dévoiler. La scène est l'endroit des traces fragiles. On s'y méfie des discours. Le texte, le plus souvent. "ne ferait que rajouter du gras à la représentation ». On redoute les paroles qui fixent trop vite le sens, qui entravent la rêverie du spectateur. Ce théâtre est de peu de mots (voire d'avant les mots) et passait pour silencieux. Il ne l'est pas. La plupart de ses pièces offrent. en résonance avec le silence, des climats sonores complexes. Elles revendiquent, comme la musique, le droit à l'abstraction. Et pourtant. même si elles paraissent naviguer entre musique et peinture, les mises en scène de Bruno Meyssat cultivent le mystère premier du théâtre: la présence. Ce théâtre est un théâtre de la présence où corps et matières, êtres et choses, lumières et mémoires vibrent à parts égares. Avec Est-il vrai que je m'en vais? Bruno Meyssat poursuit sa quête obstinée d'un théâtre Il le plus ancien possible ». Carnet de route franco-malien, ce spectacle a été « réalisé comme on voyage ». Est-il vrai que je m'en vais? n'est pas un spectacle sur le Mali mais, pourrait-on dire en reprenant les terrnes qu'il employa lui-même à propos de Imentet (1997) et de l'Égypte, un spectacle qui a côtoyé le Mali. Bruno Meyssat et ses comédiens y ont effectué plusieurs séjours, à Bamako, à Mopti, à Tombouctou. Ils y ont organisé des ateliers, rassemblé du matériau documentaire, se sont nourris de Michel Leiris (L'Afrique fantôme) avec qui ils se sont sentis frères en archéologie, de ceux qui savent que Il le plus important de la recherche est la rêverie profonde )l. Est-il vrai que je m'en vais? est un ,paysage intérieur avec acteurs, images, sons et objets. Le théâtre de Bruno Meyssat. étranger et familier, offre ce rare et beau paradoxe d'être à la fois une énigme et une évidence.
Compagnie(s) / Ensemble(s) / Groupe(s) : Teatro Delle Briciole
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Artiste(s) / Interprète(s) : BRANCA Alberto ; DE GIER Serena ; GALLICANI Piergiorgio
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Assistant à la mise en scène : CAPECE Manuela
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Créateur lumière : PEUCKERT Christian
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Scénographie / Décors : BERCINI Maurizio ; DE GIER Serena
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Costume(s) : ALLEGRI Marina ; CAGGIATI Patrizia
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Musique : NIDI Alessandro
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Régie générale : DE GIER Serena
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Il C'était l'été. Les blés étaient jaunes, l'avoine verte, le foin était ramassé par tas dans les prés verts, et la cigogne marchait sur ses longues jambes rouges et parlait égyptien. Une cane couvait ses canetons qui maintenant sortaient la tête. Le plus gros tardait. Quand il sortit. on le vit grand et laid. Voilà un caneton terriblement gros, dit-elle, aucun des autres ne lui ressemble ... ». Librement adapté par Maurizio 8ercini pour le Teatro delle 8riciole, le Vilain petit canard s'empare de la trame du fameux conte d'Andersen (écrivain que nous croiserons à nouveau dans la saison à travers Il Le Roi nu» mis en scène par Laurent Pellyl pour évoquer sur le mode poétique la question du génétiquement correct et pour traiter de la différence, celle qu'on subit. Pour parler de l'Autre, rien de mieux que de rassembler tout le monde, comédiens, marionnette et spectateurs sous le même ciel de bois. Comme dans une peinture de Carl Larsson, dans un espace de couleurs, au rythme mécanique d'une pendule à coucou, trois comédiens jouent tous les rôles, la cigogne qui s'interroge, la cane qui couve, le chat qui crèche, la poule qui louche, la vieille femme qui veut faire cuire le canard, le chasseur qui le canarderait bien, le chien qui le flaire, les enfants qui l'importunent. .. Le Teatro delle 8riciole est né en 1976 à Reggio Emilia. En 1981, il constitue le premier Théâtre d'Innovation pour jeunes et adolescents à Parme où il occupe aujourd'hui le Teatro al Parco. « Nous voulons penser à l'enfance, à l'adolescence, à la jeunesse comme des champs d'expérience humaine, comme des territoires de l'âme. » Penser à l'enfance c'est aussi pour ce Théâtre participer à des projets de formation, travailler le rapport théâtre-éducation, donner la parole à d'autres enfances du monde. Un de leurs projets s'intitule « Inventer le vrai ». Mettre en scène ici, avec Le Vilain petit canard, Il ce rêve, qui nous accompagne jusqu'à la fin, d'être acceptés pour ce que nous sommes et non pour ce que nous devrions être» est égaiement une façon de réinventer le vrai, d'aider à ce que, dans le réel, tout vilain petit canard puisse devenir à son tour grand oiseau blanc, celui qui plane au-dessus des lacs dégelés de l'enfance où les plus méchantes images ont été englouties.
