Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble > Résultat de recherche
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Après Orlando avec Isabelle Huppert pour actrice unique, présenté au festival d'automne à Paris l'an dernier, Bob Wilson revient, toujours dans le cadre du même festival, avec une nouvelle création adaptée du texte peu connu de Dostoïevski. Si, accompagné de comédiens et d'une danseuse, le metteur
en scène américain se fait aussi acteur (en alternance !) pour l'occasion, son univers reste le même Celui de l'espace qui se fait aussi sculpteur, du
temps qui devient immobile, des silences qui sont mots. Dans la recherche constante d'une dissociation parfaite entre ce que l'on voit et ce que l'on
entend, ce qui prime ici, c'est le regard - regard du son, de la musique, de l'image, du verbe, pris au piège des figures répétitives d'une plastique superbe, dans la fascination d'une "féérie visuelle" à 1' "incandescence sublime" comme l'écrivait Aragon.
en scène américain se fait aussi acteur (en alternance !) pour l'occasion, son univers reste le même Celui de l'espace qui se fait aussi sculpteur, du
temps qui devient immobile, des silences qui sont mots. Dans la recherche constante d'une dissociation parfaite entre ce que l'on voit et ce que l'on
entend, ce qui prime ici, c'est le regard - regard du son, de la musique, de l'image, du verbe, pris au piège des figures répétitives d'une plastique superbe, dans la fascination d'une "féérie visuelle" à 1' "incandescence sublime" comme l'écrivait Aragon.