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Yves Beaunesne, adaptateur (avec Judith Depaule) et metteur en scène du chef-d'oeuvre dramatique d'Ivan Tourgueniev composé en 1850, Un mois à la campagne, le dit sans ambages : «En fait, il n'y a pas vraiment d'histoire» (dans la pièce) et d'ajouter : «Une femme rencontre des hommes et des femmes. Voilà tout»! Voilà tout, effectivement. Mais ce tout parle d'une manière aiguë de la vie, de la jeunesse, du temps qui passe, des rapports fragiles et paradoxaux entre les êtres. Il parle de tout ce qui fait notre intimité.
Nathalie Sarraute parlerait de tropismes. Et Yves Beaunesne nous donne à voir et à sentir ces riens de la vie, à travers le corps de ses acteurs qui dessinent une sorte de chorégraphie savante dans le vaste espace de la scène, parfaitement utilisé (on ne s'étonnera pas de voir apparaître le nom de Jean Gaudin au générique de la pièce). Le cinéma, paraît-il, attire Yves Beaunesne qui signe là sa première grande mise en scène. Entre ses mains,
Un mois à la campagne fait penser irrésistiblement à des films de la Nouvelle Vague (celle de Godard, de Truffaut...). On y retrouve un même air de liberté
teinté d'impertinence. De quoi vraiment nous réjouir.
Nathalie Sarraute parlerait de tropismes. Et Yves Beaunesne nous donne à voir et à sentir ces riens de la vie, à travers le corps de ses acteurs qui dessinent une sorte de chorégraphie savante dans le vaste espace de la scène, parfaitement utilisé (on ne s'étonnera pas de voir apparaître le nom de Jean Gaudin au générique de la pièce). Le cinéma, paraît-il, attire Yves Beaunesne qui signe là sa première grande mise en scène. Entre ses mains,
Un mois à la campagne fait penser irrésistiblement à des films de la Nouvelle Vague (celle de Godard, de Truffaut...). On y retrouve un même air de liberté
teinté d'impertinence. De quoi vraiment nous réjouir.