Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble > Résultat de recherche
Nature :
Nom(s) manifestation(s) :
Lieu(x) :
Genre(s) :
Artiste(s) :
Description(s) :
Il dit «On exagère l'importance des mots». Il dit encore «Ils ne permettent pas de tout dire. Tout ce qui a trait à la vie, aux souffrances leur échappe». Il dit enfin «L'essentiel de la communication entre les êtres ne passe pas par leur intermédiaire mais par le corps, une attitude, une manière de bouger, de se tenir».
Né à Sarajevo et installé depuis quatre ans en France à l'enseigne du Théâtre Tattoo, Mladen Materic est l'homme d'un théâtre du silence et des signes, des
visions fugaces et des émotions profondes. On l'a vu, il y a trois ans avec Jour de fête, peuplé d'hommes à tête de loups. On le revoit à nouveau avec ce spectacle entre des scènes de la vie conjugale et suite d'images oniriques. Il s'agit de sa seconde création depuis que, fuyant la guerre en Bosnie, il a été accueilli par le Théâtre Garonne à Toulouse. Pas de texte, pas de faux bruits ici. Juste des êtres de chair qui bougent, se meuvent dans le mouvement chorégraphié des gestes du quotidien. Là, c'est une femme qui sert à table son
mari, une autre qui accepte le billet d'avion qui lui permettra peut-être de s'enfuir au loin. Ici, c'est un homme qui fait mine de se pendre avant d'interrompre son acte après un bâillement. C'est encore un autre qui rêve d'une jeune fille qui s'offre à lui, cueillant sur son corps les fraises qu'il vient d'y déposer, puis un troisième avec un pistolet sur la tempe. On passe de
l'enfance à l'adolescence, de la maturité à la vieillesse tandis que les rideaux frissonnent aux fenêtres et que la neige tombe derrière les vitres. Il n'y a rien à dire.On est au-delà des mots. Au coeur de la vie.
Né à Sarajevo et installé depuis quatre ans en France à l'enseigne du Théâtre Tattoo, Mladen Materic est l'homme d'un théâtre du silence et des signes, des
visions fugaces et des émotions profondes. On l'a vu, il y a trois ans avec Jour de fête, peuplé d'hommes à tête de loups. On le revoit à nouveau avec ce spectacle entre des scènes de la vie conjugale et suite d'images oniriques. Il s'agit de sa seconde création depuis que, fuyant la guerre en Bosnie, il a été accueilli par le Théâtre Garonne à Toulouse. Pas de texte, pas de faux bruits ici. Juste des êtres de chair qui bougent, se meuvent dans le mouvement chorégraphié des gestes du quotidien. Là, c'est une femme qui sert à table son
mari, une autre qui accepte le billet d'avion qui lui permettra peut-être de s'enfuir au loin. Ici, c'est un homme qui fait mine de se pendre avant d'interrompre son acte après un bâillement. C'est encore un autre qui rêve d'une jeune fille qui s'offre à lui, cueillant sur son corps les fraises qu'il vient d'y déposer, puis un troisième avec un pistolet sur la tempe. On passe de
l'enfance à l'adolescence, de la maturité à la vieillesse tandis que les rideaux frissonnent aux fenêtres et que la neige tombe derrière les vitres. Il n'y a rien à dire.On est au-delà des mots. Au coeur de la vie.