Espace ressources de la Maison de la culture de Grenoble > Résultat de recherche
Nature :
Nom(s) manifestation(s) :
Lieu(x) :
Genre(s) :
Artiste(s) :
Description(s) :
On entre dans les pièces de Merce Cunningham comme on assiste à un lancement sur orbite, à la réserve près que celui-ci est d'ordre chorégraphique.
On y trouve des agencements musicaux, des lignes, des tracés dans l'espace, qui prennent parfois des allures galactiques. Il y a des lâchers de sons qui tiennent du bruissement des étoiles, des danseurs qui suivent des trajectoires comme suspendus au hasard, des mouvements qui se déploient selon des combinaisons aléatoires mais dont le parcours est orienté en fonction de séquences déterminées ou fortuitement décidées. On connaît la place prépondérante occupée par le chorégraphe américain, né en 1919 à Centralia, les petites et grandes révolutions qu'il a amenées dans la
danse contemporaine et ses théories sur la composition développées grâce à la fidèle complicité musicale de John Cage. Avec la majesté de son âge, il a le corps sculpté par toute une vie consacrée à la danse et l'éthique, chevillée par le sage ordonnancement de son travail qui allie une souveraine volonté au plus grand des hasards.
Chez Merce Cunningham rien n'est définitivement arrêté et son oeuvre d'events en pièces continue de déployer dans l'espace et le temps un univers cosmique où la danse prolifère dans l'abstraction avec une extrême rigueur.
On y trouve des agencements musicaux, des lignes, des tracés dans l'espace, qui prennent parfois des allures galactiques. Il y a des lâchers de sons qui tiennent du bruissement des étoiles, des danseurs qui suivent des trajectoires comme suspendus au hasard, des mouvements qui se déploient selon des combinaisons aléatoires mais dont le parcours est orienté en fonction de séquences déterminées ou fortuitement décidées. On connaît la place prépondérante occupée par le chorégraphe américain, né en 1919 à Centralia, les petites et grandes révolutions qu'il a amenées dans la
danse contemporaine et ses théories sur la composition développées grâce à la fidèle complicité musicale de John Cage. Avec la majesté de son âge, il a le corps sculpté par toute une vie consacrée à la danse et l'éthique, chevillée par le sage ordonnancement de son travail qui allie une souveraine volonté au plus grand des hasards.
Chez Merce Cunningham rien n'est définitivement arrêté et son oeuvre d'events en pièces continue de déployer dans l'espace et le temps un univers cosmique où la danse prolifère dans l'abstraction avec une extrême rigueur.