Béjart Ballet Lausanne Le Presbytère n'a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat Il y a trente ans, Maurice Béjart faisait l'ouverture de la Maison de la Culture de Grenoble. Au moment où celle-ci se prépare à une nouvelle vie, il était bien normal que le plus célèbre des chorégraphes revienne lui insuffler son enthousiasme naturel. Ses ballets sont de plus en plus, dit-il, des rencontres, avec une musique, avec la vie, avec la mort, avec l'amour. Pour Le Presbytère n 'a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat, il dit avoir eu le coup de foudre pour la musique de Queen. « Je les aime, ils m'inspirent, ils me guident » et se dit sûr que dans le no man's land où nous irons tous un jour, Freddie Mercury se met au piano avec Mozart. Le spectacle est un ballet sur la jeunesse et l'espoir puisque, « indécrottable optimiste, je crois dit-il, que, malgré tout, "the show must go on" ». C.H.B.
Commentaire : Ces danseurs sont dans un processus de formation de formateurs en danse hip-hop en Isère, cordonnée par la Cie Malka sous la direction artistique et pédagogique de « Bouba » Landrille Tchouda, assisté de Oikid Chaalane. Ce moment de danse à été créé pendant le module de « mise en situation à l’acte de création chorégraphique » de cette formation. Le point de départ est le geste du quotidien…
Présentation. : Charpentier des Ténèbres Chemin chorégraphique et musical de l'air de cour au magnificat à trois voix Inspiré des peintures de Georges de La Tour, des collages de Max Ernst, des romans de Michel del Castillo, mais surtout du Magnificat de M. A. Charpentier pour trois voix d'hommes qui détermine le choix et l'agencement du montage musical, ce "Chemin..." présente un travail sur l'intériorité et le conflit opposant l'Intime au Collectif. Les biographies de Lully, Lambert et Charpentier lui-même, suscitent l'argument de la pièce ainsi que le rôle des trois chanteurs. En 1683, du fait d'une maladie grave, le poste de sous-maître à la Chapelle Royale de Versailles échappe à Charpentier. Il sombre dans le délire, hanté par cette Cour qui le rejette et dont les divertissements se transforment en cauchemars. Sept danseurs figurent les créatures oniriques qui peuplent son sommeil de songes tour à tour menaçants ou apaisants. C'est ce rêve, ce vacillement du réel qui prédomine ici, au travers des climats exprimés tant par la danse que par la musique. Loin d'une énonciation narrative, les chanteurs donnent corps à l'essence de la musique, unissant leur énergie à celle des danseurs dans une même partition chorégraphique.
Présentation. : Des petites mécaniques musicales parfaitement huilées qui ont fait ses premiers succès, Angelin Preljocaj, chorégraphe d'origine albanaise a rapidement entrepris des œuvres plus ambitieuses, plus risquées, telles ces "Liqueurs de Chair" (1988), un travail sur l'érotisme qui retenait, au bord de l'irrémédiable, les suaves sensations promises. Aujourd'hui avec "La Peau du Monde", il reprend son bâton d'explorateur pour scruter les zones intermédiaires entre le corps machine et le corps bestial, sur une musique de Ligeti. Lui-même écrit de son spectacle en projet: "L'eau sera de l'or, l'or sera de la boue, et les cavaliers aux chevaux morts, péripatéticiens fatals aux rêves de galops, seront les derniers à penser le monde. " Il ne leur restera qu'à tout réinventer, grâce au vide, au silence, au désert et profiter de cette promiscuité, de cette nudité extrême pour se coucher au sol contre la peau du monde.
Artiste(s) / Interprète(s) : BONNERY Annabelle ; BOUREAU Caroline ; DAVIS Darell ; HAMDAN Makram ; LONGA Fanny ; MAGNET Lysiane ; PATINOT William ; JARMO Penttila ; REYNAUD Geneviève ; VERGER Thierry ; WARRAND Béatrice
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Présentation. : Les quatre duos sans rémission qui avaient ébranlé le genre en 1988, cités dans Nouvelle Vague de Jean-Luc Godard, puis dans Lou n'a pas dit non de Anne-Marie Mieville, reviennent provoquer nos consciences amoureuses. Si il existait, le Docteur Labus serait un médecin de l'amour, spécialisé dans l'écoute des vagues amoureuses. En quatre couples, il nous raconte la musique des corps, le roman des corps et surtout sa vie aventureuse, fausse et mensongère, comme un solitaire sadien et bonhomme. Jean-Claude Galbtta - mai 1995
Distribution : chorégraphie et danse Pascale Houbln montage musical Jean-Jacques Pallx installation lumière Pascale Houbln On s'aimera a été chorégraphié par Pascale Houbln pour Daniel Larrleu Jolie môme a été chorégraphié par Daniel Larrleu pour Pascale Houbln musiques utilisées : Padam chanté par Edith Piaf, J'adore de et par Olivier Agid, Besame mucho de Consuelo Velasquez, Le p'tit bal chanté par Bourvil, On s'aimera de et par Léo Ferré, Mon p'tit Loup de et par Pierre Perret, Le Desserf de Jean-Jacques Pallx Bata de Jean-Jacques Pallx, Jolie môme chanté par Juliette Gréco, L'homme de Jean-Jacques Palix, Avec le temps de et par Léo Ferré, La Marche de Jean-Jacques Palix et David Coulter
Récital Virtuose de forme brève et de la poésie à fleur de dérision, Boivin entraîne son monde dans son univers exquis de délires toujours renouvelés. Sculptés à l'or fin des petits riens indéfinissables, les gags éphémères et gros de tendresse jaillissent comme autant de copeaux de ce bois noble dont est fait ce Récital. «...Le plaquage est précieux, le dessin coloré et le style abouti. Une petite heure de nuit comme une embellie bien tendre à vivre et précieuse à regarder.»
Artiste(s) / Interprète(s) : BALLESTER Marion ; DE KEERSMAEKER Anne-Teresa ; DOWNEY Misha ; HSU Suman ; LEROUX Brice ; LEVY Marion
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Artiste(s) / Interprète(s) : KANEKO Yoko
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Programme : Toccata BWV 914 Fantasie und Fuge, a-moll BWV 904 Franzôsische Suite v BWV 816 Sonata nach der Violinsonate amoll, d-moll BWV 964 Nun komm' der Heiden Heiland
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Présentation. : Toccata / Jean-Sébastien Bach Rencontre exigeante et amoureuse de la musique et de la danse. Clarté classique de l'oeuvre de Jean-Sébastien Bach appelant l'outrage respectueux du geste, celui de l'une de nos plus grandes chorégraphes. Se fondant sur une grammaire chorégraphique essentielle mais ajustée à chacun de ses danseurs, Anne Teresa De Keersmaeker construit une pièce rigoureuse qui s'autorise toutefois des échappées vers la fantaisie. Limpidité et harmonie exaltent la dignité et l'intelligence des corps. De Pavant-scène, un piano majestueux impose la musique. De la scène inclinée, malaisée, les danseurs imposent la précision, la discipline, la liberté et l'humour à l'ordre mathématique de cette musique. Des partitions projetées en fond de scène illustrent cette parfaite métaphore du concert de danse.