Présentation. : Elle a écrit, voyagé, philosophé, fait un tour chez Merce Cunningham, Viola Farber et Trisha Brown. Après avoir roulé sa bosse jusque dans les Amériques ou en Orient, Christiane Biaise est revenue à Grenoble. Le plus près possible de la montagne, pour penser tranquillement. Dès 1980, elle commence à chorégraphier pour un groupe qui deviendra trois ans plus tard sa compagnie. Les créations se succèdent, d'abord confidentielles, expérimentales. Ce n'est qu'en 1988, avec Bébé dinosaure, que la chorégraphe prend vraiment sa place dans le paysage de la danse en Rhône-Alpes et dans celui de la danse tout court. Aujourd'hui, Christiane Biaise a réussi à gagner son propre public et une reconnaissance nationale. Sans bruit ou extravagance, elle construit une oeuvre cohérente et sensible qu'elle dédie au public afin que celle-ci devienne une oeuvre collective. Sa danse défie l'ennui, les complications, la pesanteur. Elle avale l'espace, s'attarde sur la tendresse d'un port de tête, sur la douleur d'une extension extrême, sur une immobilité interrogative... Des lignes claires, un rythme qui, parfois, se précipite jusqu'à la rupture, des accents poétiques lumineux et légers, un univers où le corps est ascendant et se risque, contribuent à rendre l'écriture de Christiane Biaise compréhensible par le plus grand nombre. Son choix : chuchoter quand le monde crie, structurer quand le monde morcèle. Elle est définitivement du côté de l'utopie parce que "communiquer du rêve c'est déjà donner des idées pour des actes réels..."
Présentation. : Après avoir dansé avec Dominique Bagouet, Odile Duboc, Loïc Touzé ou encore Boris Charmatz, Sylvain Prunenec conçoit depuis quelques années ses propres spectacles. La Finale est inspirée du paysage visuel observé à l'occasion de la finale de la coupe d'Europe de football en 2000 : « Dans les immeubles et les maisons, les tubes cathodiques diffusent une lumière vibrante. D'une maison à l'autre, les mêmes couleurs, les mêmes rythmes lumineux». A partir d'une matrice lumineuse produite par des projecteurs vidéo, le spectacle met en mouvement un ballet d'ombres portées et démultiplie, avec un traitement informatique, les interventions sonores d'une percussionniste. Avec cette nouvelle création, il radicalise son approche de la danse en envisageant la représentation comme une tectonique de plaques où les espaces propres de la musique, du mouvement des corps, de la lumière et du texte s'entrechoquent pour produire de multiples énergies scéniques.
Créateur son / Musique : TORGUE Henry ; HOUPPIN Serge
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Artiste(s) / Interprète(s) : DAVIS Darell ; HUGRON Yannick ; GALVAN Ludovic ; VERGER Thierry ; KIM Hee-Jin ; FIGUEROA Ximena ; HOUAL Benjamin ; KURACHI Kae ; SUGIYAMA Masa
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Présentation. : Cette reprise d'un « tube » du répertoire de Jean-Claude Gallotta correspond à un désir partagé de faire revivre les grandes étapes de son itinéraire chorégraphique. Comme il l'explique, « en reprenant une pièce, on peut s'apercevoir de la pérennité de cette écriture tout en découvrant les nouvelles interprétations liées aux nouveaux danseurs et à l'esprit du temps. Mammame sera présenté dans sa vision la plus légère. L'histoire vient de cette tournée à Montréal ou décor et costumes n'étant pas arrivés, toute la compagnie est allée dans le surplus américain pour se fournir en shorts et débardeurs. Le soir, sur le plateau, nous avons dansé cette nouvelle interprétation « dépouillée ». C'est cette version que nous avons transmise aux ballets de Buenos Aires et que nous aimerions reprendre aujourd'hui avec la compagnie ».
Chorégraphie(s) : JAMET Philippe ; Groupe Clara Scotch
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Créateur son / Musique : BYRNE David ; Fuzzy Freaky ; DJ FOOD
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Collaboration artistique : JACQUEMIN Didier
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Image(s) / vidéo(s) : DEMARD Philippe
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Artiste(s) / Interprète(s) : BEN AIM Christian ; KOSSOKO Sophiatou ; HARLAY Patrick
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Un projet qui tient à la fois du spectacle, de l'exposition et de l'enquête. Avec le Groupe Clara Scotch, un vidéaste-plasticien et un scénographe-costumier sont venus se joindre à la Compagnie Philippe Jamet pour interroger des habitants de Marseille et de Brétigny-sur- Orge, explorer avec eux leur idée de la danse ou de la vie, en tirer des phrases, des films, des images, des gestes, toute la matière d'une exposition au cours de laquelle des danseurs réinterprètent les indications fournies par les participants. Ces Portraits dansés reflètent ainsi, à travers les réponses et avec la complicité d'habitants de deux villes différentes, une certaine vision de la«danse imaginaire » qu'ils abritaient silencieusement et, au-delà, quelques indications sur ce que le bonheur, le malheur, l'amour, la peur ou l'espoir signifient concrètement aujourd'hui.
