Artiste(s) / Interprète(s) : BIZARRO Nuno ; CHARMATZ Boris ; CIMA Julia ; LACHAMBRE Benoît ; LAPOSTOLLE Mathilde ; LEBRETON Myriam ; BAILLEU Philippe
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Créateur lumière : GODIN Yves
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Assistants à la chorégraphie : CHAMBLAS Dimitri
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Auteur(s) / compositeur(s) : USTVOLSKAYA Galina ; BAILLEU Philippe
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Créateur son / Musique : RENOUF Olivier
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Distribution : Chorégraphie CHARMATZ Boris Avec BIZARRO Nuno, CHARMATZ Boris, CIMA Julia, LACHAMBRE Benoît, LAPOSTOLLE Mathilde, LEBRETON Myriam et BAILLEU Philippe, Lumière GODIN Yves Coordination artistique CHAMBLAS Dimitri Montage VAYSSIÉ César Image HAKIMI Madjid TRAVAIL voix KHATIR Dalila Mixage et montage son RENOUF Olivier, avec des musiques DE USTVOLSKAYA Galina (Composition n° 1 - Dona Nobis Pacem, 1970/1971) et de BAILLEUL Philippe. Prise de son THIÉBAULT Claire Conseil audiovisuel TAT Isabelle PHOTOGRAPHE, JAYET Stéphanie, direction technique HUGO Jean-Michel Régie générale FOURNEL Fred Construction BORGER Christian, CHRISTOPH E COUZON, CHRISTIAN GIORDANO, LAURENCE ROSSIGNOL Stagiaire MARIE-LOU BURGER Direction déléguée ANGÈLE LE GRAND
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Présentation. : Pièce chorégraphique en forme de poupées russes, héâtre-éïévision est un spectacle réduit à un film, lui-même réduit à une télévision et présenté dans une installation. C'est une sorte de décoction, peut-être un suicide du spectacle vivant: que restera-t-il de l'odeur du travail des danseurs après l'anesthésie de l'écran et des pixels? Cette nouvelle expérience du chorégraphe Boris Charmatz poursuit les recherches déjà entreprises dans les pièces précédentes : « Pour suppléer à l'absence de spectacle vivant, ou plutôt pour rendre cette absence cruciale, les fantômes des artistes présents à l'écran prendront corps dans la tête du spectateur, trouvant là un nouvel espace de projection, infiniment plus ouvert qu'il n'y paraît. Il est peut-être temps d'être explicitement ailleurs que dans la danse moderniste aux visages contrôlés ou gris, ailleurs que dans ces visages de ballerines écartelées entre l'effort et le charme, ailleurs que dans ces danses de théâtre affiché où le visage montre ce qu'il faut penser du reste et délivre un sens prédéterminé à l'expérience. » héâtre-éïévision est présenté en séance individuelle d'une durée d'une heure.
Créateur son / Musique : Franck II Louise ; KAPOUDJIAN Noël
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Texte(s) : Nati'k
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Image(s) / vidéo(s) : JACOB Pierre
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Après Kàfig et Récital, le chorégraphe Mourad Merzouki approfondit sa démarche gestuelle dans 10 Versions et impose le hip-hop sur les scènes de théâtre. Dans l'exigence suivie de croiser les pratiques et les genres artistiques, il s'entoure de neuf danseurs et propose dix tableaux sur le thème de la différence. Des textes d'actualité composés par Nati'k servent de fil conducteur à cette histoire, sur la musique originale de Franck II Louise, teintée parfois de flamenco ou de mélopée arabe. Ce spectacle affirme un hip-hop réinventé où la subtilité des gestes et les images vidéo invitent à la jubilation et à la fête. "S'inscrit sur le plateau un ensemble de coordonnées plastiques qui déterminent dix fois de suite, le style et la forme de la danse - break dans la tradition pechue, smurf dans le genre désossé, gestuelle des tours de magie, panoplie acrobate etc. Figures et enchaînements cachés, dévoilés, surexposés, allusifs ou carrément dans le vif de l'humour. Qu'il soit enfiévré ou soudain immobile, qu'il se faufile d'un corps à l'autre, ou fasse front avec fracas, ce hip-hop recomposé est un acte de foi posé fortissimo par un collectif de danseurs fiers de défendre à la fois leur art et leur vie." Dominique Frétard, Le Monde
Artiste(s) / Interprète(s) : ALTARAZ Mathilde ; ARIATTA Anna ; BARKER Julia ; BOUREAU Caroline ; DAVIS Darell ; GIORGI Massimo ; HARSH Prisca ; MATHIEU Samuel ; PATINOT William ; VERGER Thierry
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Répétiteur ; Choréo-mémoire : ALTARAZ Mathilde
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Créateur son / Musique : TORGUE Henry ; HOUPPIN Serge
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Costume(s) ; Décorateur : LANGLAIS Jean-Yves
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Créateur lumière : BERNARD Manuel
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Présentation. : Avec Ulysse, j'ai voulu rendre hommage à la chorégraphie, raconter de manière ludique l'architecture de l'espace. Je n'ai pas voulu théoriser sur la danse mais plutôt jouer avec certaines situations du ballet moderne et classique en les truffant de détails et de mouvements personnels.
J'ai par exemple utilisé et parfois tordu le cou à la symétrie, à la perspective, aux entrées et aux sorties, aux pas d'ensemble, aux enchaînements entre le groupe et les solistes, aux duos, aux portés dédoublés, aux comptes, aux quatuors, à la multiplicité des centres, aux marches, aux arabesques, etc... Se sont rajoutés de manière naturelle, le côté sensuel et charnel des danseurs et quelques "fêlures" qui annoncent ou rappellent d'autres chorégraphies plus tourmentées.
Une fois la pièce construite il fallait lui donner un titre. Je décidais de l'intituler : Ulysse, car la complexité de la chorégraphie m'empêchait en tant que danseur de la pénétrer facilement. Comme le héros d'Homère j'y voyais là mon propre exil et l'impossibilité d'atteindre mes propres rivages chorégraphiques.
La musique océane d'Henry Torgue et Serge Houppin, le blanc rêvé de Jean-Yves Langlais m'influencèrent dans ce choix. Avec ce titre, il était intéressant de voir apparaître toutes les correspondances qui pouvaient naître entre Homère, Joyce et la chorégraphie.
Je vous invite à partager ces correspondances, à éveiller le "soursik" qui sommeille en vous, et raviver nos rêves enfouis.
Artiste(s) / Interprète(s) : BERRETTINI Marco ; LUCE Pascale ; TRIOZZI Claudia ; APPAIX Georges ; PAOLI Pascale ; TARDITO Féderica ; PRELONGE Michèle ; GIROTTO Laura
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Présentation. : Comment continuer à faire du spectacle ? Où est exactement l'étroit passage entre le plaisir partagé et la parole prise et qui remue celui qui l'entend comme celui qui la prononce ? Tout m'est, en définitive, difficile. Faire comme se satisfaire de ce qui est fait ; ouvrir les yeux dans les chemins que l'on croit pouvoir suivre les yeux fermés, trouver le courage de se risquer dans les autres. Une belle Cantate, une belle chanson, familière et difficile, forte et douce, dérisoire et pourtant plongée dans la gravité du monde, inquiète... A l'aide, les Danseurs, ceux qui chantent avec le corps, ceux aussi qui ont la voix dansante, et ceux encore qui aiment à raconter les histoires ou à faire s'entendre les notes de musique ! Essayons une nouvelle fois d'aller plus loin. Georges Appaix.
Assistants à la chorégraphie : CATHALA Hélène ; GIRON Sylvie ; LEGRAND Catherine ; NEDDAM Alain
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Créateur son / Musique : BONI Raymond
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Scénographie / Décors : BAGOUET Dominique
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Il y a vingt ans la soirée de préfiguration de la Maison de la Danse s'ouvrait sur une triomphale Danse Blanche avec Eliane, chorégraphiée et interprétée par Dominique Bagouet. Au fil du temps le jeune homme pâle présenta à la Maison de la Danse comme dans une résidence de coeurs insaisis, Assaï, Les Petites Pièces de Berlin, Necesito, So Schnell... Aujourd'hui disparu mais plus présent que jamais dans la danse française, il regardera avec tendresse ses amis des Carnets remonter Meublé Sommairement, pièce créée en 1989 à Montpellier Danse d'après un texte d'Emmanuel Bove. Avec une équipe artistique entièrement nouvelle dans le voeu de transmettre avec un regard qui ne cherche pas à reconstruire mais à redonner vie à une oeuvre dont on sait qu'à chaque instant elle distille toujours autant d'émotion, d'humour subtil, de grâce et d'invention. Rendre la danse aux danseurs a certainement fait partie des tâches les plus nobles que ie chorégraphe ait accomplies. (...) Il leur a confié la mémoire corporelle des fondements vitaux de sa création, donnant ainsi la liberté de poursuivre son œuvre ou de porter ailleurs cet héritage inestimable. Patricia Kuypers.
Dans l'histoire, les comédiens sont rassemblés comme un petit peuple, une moisson d'enfants et adolescents dans la vie de tous les jours. Ils proposent une vision humoristique et dramatique à la fois, des enfants au travail pour survivre. Ils jouent leurs personnages dans des situations extrêmes lorsqu'on est exploité et qu'il faut se défendre, troquer, voler, séduire, arnaquer, tout est bon pour vivre. Parlés en tamoul, français, kabyle, songo, arabe, bana, non dénués de violence et d'amour, ces petits récits de chaque jour sont portés par les comédiens, inventés pour eux, inspirés par leurs différences.
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Distribution : conception et mise en scène Chrlstiane Véricel lumière Michel Theuil espace : Sllvlo Crecoll et Chrlstiane Véricel avec 4 comédiens et 14 enfants, comédiens (en alternance)
On entre dans un spectacle de Francesca Lattuada comme on ouvrirait un vieux grimoire alchimique. Depuis sa célébration d'un pape pas très... catholique, Simplicissimus, Francesca Lattuada met une obstination diabolique à faire surgir de son imagination foisonnante tout un univers cabalistique. Entre l'effusion lyrique de Catherine Diverrès et les machines à rêves de Josef Nadj, elle a trouvé un ton singulier qui plonge avec élégance dans le fantastique le plus débridé. Il paraît que les lecteurs d'Italo Calvino n'ont pas tous reconnu leur Baron Perché dans la dernière pièce de Francesca Lattuada, qui s'en était initialement inspirée. Qu'adviendra-t-il de la nouvelle de Witkiewicz, Le Fou et la Nonne, qui lui sert cette fois-ci de point de départ ? A coup sûr, l'image débordera largement le texte pour fournir à Francesca Lattuada la dose de profusion dont elle a besoin pour créer. Un jour, quelqu'un a comparé la danse contemporaine à une sorte d'opéra des corps. Une telle comparaison ne suffit pas à Francesca Lattuada. Car avec la complicité musicale de Jean-Marc Zelwer, elle a renoncé à séparer le geste et la voix, et on peut (dé)raisonnablement lui faire confiance lorsqu'elle annonce Zirkus, sa prochaine création, comme un opéra primitif.
