Présentation. : Les Musiques d'aujourd'hui Quatrième édition pour "Les 38* Rugissants" qui se dérouleront cette année du 1er au 12 décembre 1992 à Grenoble et dans l'agglomération. De l"'opéra subaquatique" au stade nautique d'Echirolles au concert "astronomique" des Percussions de Strasbourg au Cargo, le festival présente, cette année, 30 concerts, créations, spectacles musicaux, expositions sonores... pour un voyage étonnant à la découverte des musiques"in-inouïes", des musiques de notre temps. Le Cargo, partenaire du Festival depuis son origine, accueille huit grands concerts, sur quatre jours. Chaque journée aura sa propre couleur parmi la riche palette des langages musicaux contemporains : les grands compositeurs du XXème siècle, musiques contemporaines/musiques traditionnelles, la musique et l'image, la musique et le temps.
Auteur(s) / compositeur(s) : MACHE François -Bernard ; LIGETI Gyôrgy ; WEBERN Anton ; BARTOK Béla
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Artiste(s) / Interprète(s) : ARDITTI Irvine ; ALBERMAN David ; ANDRADE Levine ; DE SARAM Roban
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Présentation. : Angleterre L"Arditti String Quartet" s'est formé en 1974,alors que ses membres étudiaient à la Royal Academy of Music, à Londres. Cette formation prestigieuse, dirigée par un virtuose exceptionnel, a acquis une réputation mondiale à la fois par l'étendue du répertoire proposé (plus de deux cents oeuvres du XXe siècle), le nombre de créations dont elle est à l'origine et la reconnaissance des grands compositeurs d'aujourd'hui (Boulez, Ligeti, Xenakis, Kagel, Ferneyhough...). Le public grenoblois a pu entendre Irvine Arditti au Cargo avec la chorégraphe Anne-Teresa de Keersmaeker en février 1991.
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Programme : François-Bernard Mâche "Eridan op. 57" Gyôrgy Ligeti quatuor n° 2 Anton Webern bagatelles Béla Bartok quartet n 5 premier violon Irvine Arditti violon David Alberman alto Levine Andrade violoncelle Roban De Saram
Présentation. : Angleterre L"Arditti String Quartet" s'est formé en 1974,alors que ses membres étudiaient à la Royal Academy of Music, à Londres. Cette formation prestigieuse, dirigée par un virtuose exceptionnel, a acquis une réputation mondiale à la fois par l'étendue du répertoire proposé (plus de deux cents oeuvres du XXe siècle), le nombre de créations dont elle est à l'origine et la reconnaissance des grands compositeurs d'aujourd'hui (Boulez, Ligeti, Xenakis, Kagel, Ferneyhough...). Le public grenoblois a pu entendre Irvine Arditti au Cargo avec la chorégraphe Anne-Teresa de Keersmaeker en février 1991.
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Programme : François-Bernard Mâche "Eridan op. 57" Gyôrgy Ligeti quatuor n° 2 Anton Webern bagatelles Béla Bartok quartet n 5 premier violon Irvine Arditti violon David Alberman alto Levine Andrade violoncelle Roban De Saram
Québec de René Lussier "C'est incroyable ce qu'on peut se dire comme mélodies chaque jour !" René Lussier. Parler. Qui eût pu soupçonner que, sous cet acte banal, voire quasi mécanique, se cache un univers musical d'une richesse inépuisable ? Rythmes et mélodies s'y déploient, s'entrecoupent, et peuvent servir de matériau original pour un compositeur. Ainsi, depuis quelques années, René Lussier glane des exemples de la langue parlée au Québec. Dans la rue, dans les bars, à la radio, à la télé et jusque dans les archives folkloriques, il a recueilli sur bande le son de la vie française au Québec. A partir de cette collection sonore, il créé une œuvre surprenante où se mêlent langue et musique de façon étonnante. Son procédé d'intégration consiste à prendre en dictée musicale chaque intervention parlée. Chaque mot, chaque phrase, chaque inflexion est alors transposé en langage musical... Le CD "le Trésor de la langue" a obtenu le Grand Prix Paul Gilson décerné par la Communauté des Radios Publiques de Langue Française.
Présentation. : Catalogne "Gringos, c'est le grand espoir des catacombes musicales de Barcelone" El Pais. La proposition musicale de Gringos est inclassable. Neuf musiciens et vidéastes catalans mixent avec intelligence l'électronique à haute dose avec des rythmes industriels, des improvisations jazzistiques, des sons échantillonnés de provenance incroyable et des projections sur écrans géants de vidéos et d'images des plus étranges. Ici, musique et image forment une symbiose globale. Un spectacle multi-média, un album de notes et de souvenirs, une série de "clips" basée sur des impressions, des expériences, des sensations qui s'entrecroisent et forment un scénario, regroupant les chroniques d'un sous-monde marginal, l'exploration d'espaces-frontières, l'agressivité et la violence comme forme de comportement, de fanatismes, de rites... Gringos, créé en 1987, est formé de musiciens provenant de plusieurs groupes de rock. Depuis lors, ils ne cessent de surprendre et de gagner des Prix, notamment ceux de la Biennale et du "Premi Ciutat" de Barcelone, et celui du 5ème Festival de Vidéo Jeune de Séville en 1991.
Compositeur, acteur, chanteur, poète et scénariste, authentique baroque nourri du surréalisme catalan, Caries Santos n'a pas fini de faire des pieds de nez, de faire éclater de rire son public. Après le succès recueilli lors de son concert solo au festival en 1990, ce romantique qui s'exprime avec passion, fureur, amour et distanciation, a concocté avec son nouveau spectacle une bombe rythmique et provocatrice mêlant fantasmes érotiques et théâtre musical. Caries Santos ne peut plus faire de musique sans la mettre en images. Avec irrévérence et ingéniosité, bien sûr. L'espace du dialogue est inusité : les personnages s'enroulent autour de la musique et la musique s'enroule autour de leurs corps. En toile de fond l'évocation de rêveries érotiques : des danses lascives au paso doble final, le spectateur goûtera le discours de Santos où disparaît la frontière entre le corps et l'instrument. On frôle l'absurde mais derrière une mise en scène souvent insolite se profile l'une des pensées musicales actuelles les plus originales.
Présentation. : D'un côté, il y a Farafina. Groupe mythique de sept musiciens du Burkino Faso, Farafina c'est d'abord un esprit, une idée de la musique africaine, En structurant ses compositions, Farifina allie, depuis plus de dix ans, la recherche musicale et la tradition. Il a collaboré avec de nombreux musiciens de renommée internationale tels que Jon Hassell en 1987, Ryuichi Sakamoto et les Rolling Stones en 1989. En utilisant les instruments traditionnels tels que balafon, djembé, tama, cora soku, etc., Farifina crée une musique subtile, sensible et brûlante à la fois, entraînant les sens et le corps à la découverte de la vie non seulement africaine mais universelle. De l'autre, Grimus et Robert Hébrard. Celui-ci, après avoir travaillé les percussions en Afrique et en Indonésie, décide de construire un instrumentarium monumental de bois, de peaux, de bambous, de pierres, unique en son genre : roue marine remplie de coquillages, balafon basse, tambour d'eau qui résonne de grondements terrifiants, beffroi et orgue angklungs (d'origine javanaise), lithophone... Il crée Grimus, une formidable artillerie capable des froissements et murmures les plus doux, des instruments fantastiques aux sonorités étranges, qui sollicitent un jeu spectaculaire. Suscitée par le Festival, la rencontre de ces deux mondes musicaux originaux va donner lieu à un spectacle exceptionnel. Pour faire sonner ces instruments géants, les musiciens de Grimus et de Farafina vont se livrer à un étrange ballet, véritable symbiose entre la gestuelle, la musique et l'architecture des instruments, intégrant les rythmes de chacun. Une création musicale unique entre l'Afrique et l'Europe.
Artiste(s) / Interprète(s) : HARRINGTON David ; SHERBA John ; DUTT Hank ; JEANRENAUD Joan
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Présentation. : Quel est le seul quatuor à cordes au monde à jouer en rappel un "classique" de Jimmy Hendrix ? Kronos Quartet bien sûr et le public du festival se souvient avec enthousiasme de son précédent passage en décembre 1991. Fidèle à sa démarche créatrice, il nous revient cette année avec à son actif de nouvelles expériences musicales. Kronos Quartet s'est en effet construit une réputation internationale depuis 12 ans par l'originalité de sa démarche artistique. Alliant l'originalité de la réflexion musicale au goût de l'expérimentation, son répertoire est unique et sa recherche musicale s'étend aussi loin que l'Ouganda, l'Australie, l'Argentine, le Japon, etc., exploitant ainsi la richesse des cultures musicales du monde entier. Bartok, Webern, Chostakovitch, Ives, Reich, Mingus, Riley, etc., ces quatre américains savent tout jouer et veulent tout jouer, sans limites, sans frontières et avec l'énergie qu'on leur connaît.
Auteur(s) / compositeur(s) ; Direction d'orchestre : TEHERICSEN Fabien
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Compagnie(s) / Ensemble(s) / Groupe(s) : Ensemble Instrumental de Grenoble
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Artiste(s) / Interprète(s) : SCLAVIS Louis
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Présentation. : Jadis, on considérait indispensable de pouvoir improviser, comme aujourd'hui pour un musicien de jazz. A l'origine, le concerto était un jeu, un match musical, dont le plus grand attrait était que le sort n'était pas joué d'avance. Auparavant, la cadenza d'un concerto permettait au soliste de prendre le matériau musical à sa disposition et de l'exploiter dans une composition spontanée à l'intérieur du cadre impressionnant de la partie écrite. Le soliste était trouvère et l'enjeu, le coeur des spectateurs. Dans les salles de concert d'aujourd'hui, le concerto est réduit au niveau rituel : le concours entre soliste et orchestre n'est que de circonstance. Sur une commande du festival, Fabien Téhéricsen, jeune compositeur et chef d'orchestre français ouvert aux expériences musicales les plus innovantes, renoue avec la tradition en composant et dirigeant "Le Concerto Improvisé". Il invite pour cette création Louis Sclavis à venir "jouer" avec l'Ensemble Instrumental de Grenoble. Co-accueil Le Cargo et le Festival 38e Rugissants.
Présentation. : Artiste singulière, Lucinda Childs n'en est pas moins la chorégraphe emblématique d'une Amérique post-moderne qui scelle la rencontre entre des créateurs venant de pratiques artistiques fort diverses. Les cocktails les plus réussis émanant des expériences conjointes entre plasticiens, compositeurs et danseurs-chorégraphes. A cet égard, la reprise de Dance constitue la meilleure approche possible de la chorégraphe. Créée en 1979 juste après l'expérience de Lucinda Childs auprès de Bob Wilson pour le célèbre opéra Einstein on the Beach, elle réunit le musicien Philip Glass et le peintre Sol Lewitt (qui a conçu un film, projeté sur un tulle en devant de la scène), tous deux minimalistes. La danse est, de prime abord, strictement répétitive et la marche reste la figure de base des danseurs. Mais la répétition est pour Lucinda Childs un moyen d'investigation qui lui permet d'explorer les variations produites dans des séries de mouvements soumis à de subtils réarrangements, sans contraste violent. La répétition est un leurre, nous dit la chorégraphe. En écho à ce leitmotiv, les compositeurs de ses prochaines créations, comme Michael Daugherty pour Eurhythmïc Toccata, écrivent des musiques aux structures complexes où la polyphonie décale et perturbe toujours la répétition. En mêlant le clavecin d'Elisabeth Chojnacka aux accords funk de James Brown et à la musique polonaise médiévale.
Jonathan Harvey se distingue comme l'un des compositeurs britanniques les plus originaux de sa génération. Inspirée d'hymnes sanscrits vieux de plus de 4000 ans, l'écriture musicale très précise mais d'une extraordinaire liberté de "Bhakti" évolue progressivement en courts mouvements symétriques autour d'un axe central. Une bande composée de sons issus de l'ensemble instrumental, transformés et mixés à l'ordinateur, vient dialoguer avec les musiciens et compléter leur interprétation.
Compagnie(s) / Ensemble(s) / Groupe(s) : Sarajevo suite
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Présentation. : Parce que la musique est l'un des modes d'expression les plus universels pour exprimer un message de solidarité auquel nous croyons absolument, le festival a décidé de s'associer directement à la réalisation d'un CD et d'organiser ce grand concert en hommage à la résistance du peuple bosniaque au profit de la reconstruction de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Bosnie-Herzégovine à Sarajevo. Avec un drame musical instantané, le Quatuor Balanescu, Lindsay Cooper Ensemble avec Phil Minton, Henri Texier quartet, Pierre Charial, et un comédien invité... (sous réserve) autour de textes du grand poète bosniaque Abdulah Sidran.
Auteur(s) / compositeur(s) : CORIGLIANO John ; BOULIANE Denys ; LIGETY Lukas ; IVES Charles
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Artiste(s) / Interprète(s) : BESSETTE Louise
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Direction d'orchestre : VERROT Pascal
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Distribution ; Programme : 1ère partie : Promenade-ouverture de John Corigliano. Douze tiroirs de demi vérités pour alléger votre descente concerto pour piano de Denys Bouliane (1982) soliste Louise Bessette, Chinese Wall de Lukas Ligeti.
premières françaises
2ème partie : Quatrième Symphonie de Charles Ives.
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Présentation. : L'Orchestre National de Lyon et le Festival 38e Rugissants rendent hommage à l'un des compositeurs américains les plus originaux du début du siècle, Charles Ives. Aucune oeuvre ne résume mieux la vision d'Ives que sa Quatrième Symphonie. Il s'agit de sa composition la plus ambitieuse, tant dans son orchestration que dans sa structure aux strates multiples chères à l'inventeur de la polytonalité. En première partie de cette oeuvre monumentale, le public est invité à découvrir trois de ses plus brillants successeurs : le canadien Denys Bouliane, architecte iconoclaste de dédales musicaux en trompe-l'oeil, Lukas Ligeti qui métamorphose la musique savante par une écriture aux accents d'une rythmique audacieuse et John Corigliano, en ouverture, jouant sur la mobilité des musiciens de l'orchestre. Trois francs-tireurs de la nouvelle génération de compositeurs vivant sur le continent nord-américain, au style libre, dégagé de toute pesanteur de l'académisme contemporain.
1ère partie : Galaxies 2ème partie : Erkos Junko Ueda, Satsuma Biwa - Jean-Claude Eloy, composition et diffusion Erkos, qui signifie "chant, louange" dans la langue indo-européenne est une grande fresque musicale inspirée au compositeur Jean-Claude Eloy par une musicienne particulièrement douée qu'il a rencontrée au Japon en 1987. Jundo Ueda est une chanteuse d'exception, imprégnée par les chants traditionnels d'Asie : celle du "Satsuma Biwa" (chant épique où elle 'accompagne de cet instrument à cordes), celle du chant "Shômyô" (chant bouddhiste). Mais, parallèlement aux chants et instruments traditionnels qu'elle a appris au contact des plus grands maîtres, elle est également pianiste et compositeur à la manière occidentale. Cette incroyable polyvalence offre à elle seule la possibilité d'une translation des techniques ancestrales, dans une création libre et contemporaine. Dans Erkos, la performance de l'interprète prend toute sa dimension dans une partition électroacoustique impressionnante, où Jean-Claude Eloy, compositeur "transculturel" passionné par le Japon, nous invite à une méditation sur le temps, sur la culture asiatique, dans un voyage aux confins de la matière sonore et musicale.
Auteur(s) / compositeur(s) : CORIGLIANO John ; BOLIANE Denys ; LIGETI Gyôrgy ; IVES Charles
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Direction d'orchestre : VERROT Paul
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Compagnie(s) / Ensemble(s) / Groupe(s) : Orchestre National de Lyon
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L'Orchestre National de Lyon et le Festival 38e Rugissants rendent hommage à l'un des compositeurs américains les plus originaux du début du siècle, Charles Ives. Aucune oeuvre ne résume mieux la vision d'Ives que sa Quatrième Symphonie. Il s'agit de sa composition la plus ambitieuse, tant dans son orchestration que dans sa structure aux strates multiples chères à l'inventeur de la polytonalité. En première partie de cette oeuvre onumentale, le public est invité à découvrir trois de ses plus brillants successeurs : le canadien Denys Bouliane, architecte iconoclaste de dédales musicaux en trompe-l'oeil, Lukas Ligeti qui métamorphose la musique savante par une écriture aux accents d'une rythmique audacieuse et John Corigliano, en ouverture, jouant sur la mobilité des musiciens de l'orchestre. Trois francs-tireurs de la nouvelle génération de compositeurs vivant sur le continent nord-américain, au style libre, dégagé de toute pesanteur de l'académisme contemporain.