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Orléans (45)

Musée des Beaux-Arts d'Orléans

Bandeau d'illustration de l'espace WM : Musée des Beaux-Arts d'Orléans
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La conservation préventive

Boîte de conservation aménagée-conditionnement
Boîte de conservation aménagée-conditionnement
Boîte de conservation contenant des dessins montés en passepartout
Boîte de conservation contenant des dessins montés en passepartout

Les grands principes

La conservation préventive regroupe des mesures et des actions concernant l’environnement des biens culturels. Cette discipline, apparue dans les années 1970-1980, a pour but de prévenir les risques de dégradations des oeuvres ou de limiter leur impact, en créant des conditions de conservation optimales compatibles avec leur usage actuel. Contrairement à la restauration, elle n’interfère pas avec les matériaux et la structure des oeuvres, ni ne modifie leur apparence. Elle place sa démarche à l’échelle des collections et non plus de l’objet individuel et elle implique aussi tous les acteurs de l’institution.

La conservation préventive prend en compte les agents physico-chimiques de détérioration mais aussi les
comportements humains. Son champ d’action englobe :
- Les précautions à prendre et les gestes appropriés lors de la manipulation, du transport, du conditionnement, du stockage ainsi que de l’exposition des oeuvres.
- La gestion et l’organisation des collections.
- Le contrôle des conditions environnementales : la température, l’humidité, la lumière, la pollution et les
agents biologiques tels que les rongeurs, les insectes et les moisissures.
- La prévention des sinistres (inondation, incendie, etc.) et la sauvegarde des collections le cas échéant.

La conservation préventive des œuvres graphiques

Les oeuvres graphiques - les dessins et les estampes - ont une sensibilité spécifique liée aux matériaux qui les constituent et sont particulièrement vulnérables aux divers facteurs d’altération. Elles doivent être rangées à plat, protégées individuellement de manière différente selon les techniques de dessin utilisées, et placées dans des contenants spécifiques, dépourvus d’acidité. Il est indispensable qu’elles soient conservées à l’abri de la lumière et de la pollution dans des locaux sains dont le climat est stable et contrôlé. Particulièrement sensibles à la lumière, les oeuvres sur papier ne peuvent être exposées que pendant une durée maximale d’environ 3 mois, à un faible éclairement, et doivent ensuite reposer pendant 3 ans dans l’obscurité avant d’être à nouveau présentées au public.