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Chartres (28)

COMPA, le conservatoire de l’agriculture - Chartres (28)

Bandeau d'illustration de l'espace WM : COMPA, le conservatoire de l’agriculture - Chartres (28)
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Numéro d'inventaire : 
81.01.08

Domaine : 
Dénomination : 
Mode d'Acquisition : 
Date d'acquisition : 
1981

Collection : 
Auteur : 
CHÉRET Jules (auteur) ;CHAIX (imprimeur)
Les Maîtres de l’Affiche (éditeur)
Lieu de création : 
Millésime de l'oeuvre : 
1897

Période (siècle ou millénaire) : 
Utilisation - Fonction - Destination : 
Technique et matériaux : 
papier, encre (Lithographie)
Description en langage naturel : 
Un vieux paysan est assis sur une meule de foin, à ses pieds, une herse, une faux et une faucille. au loin, un paysan mène une charrue attelé à un cheval.

Précisions inscriptions : 
En vente chez tous les libraires / LA TERRE par E. ZOLA / Edition illustrée / La livraison 10c / C Marpon &; E Flammarion Editeurs 26 rue Racine / affiche pour l’étranger (affiche) ; C Marpon &; E Flammarion Editeurs 26 rue Racine / 683 Imp CHAIX (Succ Cheret) 18 rue Brunel Paris (bandeau blanc rajouté) ; Les Maîtres de l’Affiche PL.69 / Imprimerie Chaix / (Encres Lorilleux &; Cie) (feuille, b.g.) / Les Mâitres de l’Affiche / imprimerie Chaix (timbre sec, feuille, b.d.)

Dimensions : 
H. 35 ,l. 14.2 (cuvette) ; H. 38.7 ,l. 27 (feuille)

Localisation : 
Notes : 
C’est en 1887 qu’Émile Zola publie le quinzième volume du cycle des Rougon Macquart, La Terre. Désireux de montrer la crise contemporaine de l’agriculture – anachronisme volontaire manifeste puisque son épopée retrace « l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire » –, l’écrivain souhaite « faire pour le paysan avec La Terre ce [qu’il a fait] pour l’ouvrier avec Germina ». En 1889, Jules Chéret, chef de file de « l’affichisme » publicitaire en vogue dans la France de la Belle Epoque, signe la couverture de l’édition illustrée. S’inspirant des premières lignes du roman, il en décrit fidèlement la scène d’ouverture. Le héros, Jean Macquart, « un semoir de toile bleue noué sur le ventre », contemple « en soufflant une minute » la campagne alentour, « perdue au seuil de la Beauce » Fourbu, l’homme est maigre sous ses vêtements usés ; la fatigue et la lassitude se lisent sur son visage émacié, comme elles semblent peser sur les épaules du charretier qui laboure au loin. A ses pieds gisent d’antiques outils : faux, faucille, herse, instruments de son esclavage, évoquant, comme l’écrit G.Robert, « la tragique fatalité clouant le paysan à la terre, à laquelle il doit jusqu’à sa forme d’âme ». La palette de couleurs froides s’ajoute au trait aigu caractéristique du dessinateur, pour rendre plus sensible la rudesse du labeur.
Auteur : Emmanuelle GUÉNEAU-GAILLARD (http://www.histoire-image.org)