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Œuvre : Précisions - triptyque, Le Martyre de saint Etienne ;
Lapidation de saint Etienne ;
Prédication de saint Etienne ;
La Mise au tombeau de saint Etienne ;
Annonciation ;
Ange de l'Annonciation | Espace WebMuséo Musenor

© RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
© RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
© RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
© RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
© RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
© RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
Statut de l'oeuvre : 
N° d'inventaire : 
P.46.1.10

Domaine : 
Auteur(s) : 
RUBENS Pierre Paul (auteur ; peintre)
Titre : 
Le Martyre de saint Etienne ;
Lapidation de saint Etienne ;
Prédication de saint Etienne ;
La Mise au tombeau de saint Etienne ;
Annonciation ;
Ange de l'Annonciation

Dénomination : 
Date de création ou d'exécution : 
entre 4e quart 16e siècle et 2e quart 17e siècle
Précision sur la création ou l'exécution : 
16e siècle (4e quart) (Entre)
17e siècle (2e quart) (Et)

Techniques et matériaux : 
Huile sur toile, sauf volets sur bois

Date d'acquisition : 
1839
Ancienne(s) appartenance(s) : 
Abbaye, Abbaye de Saint-Amand, Saint-Amand, Peint pour l'Abbaye ; Eglise, Eglise Saint-Géry, Valenciennes, Saisi à la Révolution et déposé à Saint-Géry jusqu'en 1839

Bibliographie : 
1841, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°251-254
1860, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°164-167
1865, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°179-182
1882, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°210-213
1888, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°210-213
1898, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°307-310
1909, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°234-237
1918, FEULNER, Das Bergunsmuseum in Valenciennes
p. 336
1923, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°234-237
1931, Valenciennes, Catalogue du Musée.
n°91, p. 57, reprod. pl. XIII et XIV, extrait:
"Partie centrale: La lapidation.
Le saint, blême, les mains liées derrière le dos, tombe sous les pierres que les Juifs lui lancent, au moment où il dit en regardant le ciel : "Je vois le Christ assis à la droite de son Père". Les hommes du peuple qui jettent les premiers projectiles sont à demi-nus et d'une musculature puissante; ils semblent déployer une force considérable pour soulever et lancer les pierres de différentes grosseurs qu'ils ramassent sur le sol."
1936, Rubens et son temps
1998, Valenciennes, guide des collections
n° 30, pp.58-61, reprod.

extrait de l'ouvrage :

Cette oeuvre magistrale, unique dans les musées français, a été exécutée par Rubens pour le maître-autel de la riche abbaye bénédictine de Saint-Amand, voisine de Valenciennes. En l'absence d'archives, ce triptyque est daté par analogies stylistiques des années 1616-1617.
Cet ensemble imposant présente quatre compositions autonomes, si l'on compte l'Annonciation qui apparent au revers des volets mobiles. Il est dédié au diacre Étienne, premier martyr chrétien, lapidé par les juifs.
La grande composition centrale capte d'abord toute l'attention. Nous assistons au martyre du saint. Celui-ci, isolé, semble emporté dans un mouvement tourbillonnant marqué par les attitudes successives des bourreaux que notre oeil relie les unes aux autres, créant ainsi l'illusion du mouvement. Les regards convulsés des auteurs de cette action sauvage se heurtent à l'expression extatique de saint Etienne, qui entrevoit le ciel, où trônent le Père et le Fils, selon la description biblique des Actes des Apôtres.
Le volet de gauche, tout aussi monumental mais plus statique, figure la prédication du saint. Les prêtres de l'ancienne loi, dont la masse imposante est prolongée jusqu'au sommet de la composition par des colonnes, s'opposent au jeune diacre, qui désigne le temple de la vraie religion.
Le second volet est consacré à l'ensevelissement d' Étienne. La vigueur de la mise en scène, la violence des couleurs, le réalisme de la peinture du cadavre et la présence des femmes font inévitablement référence aux nombreuses Mise au tombeau que Rubens peignit.
Fermé, le triptyque se pare alors de la grâce et de l'élégance des plus séduisantes Annonciation. Ces deux panneaux témoignent de l'évident plaisir de peindre du grand maître anversois, et les angelots qui volettent autour de l'ange Gabriel n'ont assurément pas manqué de fasciner le jeune Carpeaux.
Quel autre chef-d'oeuvre pourrait nous persuader que Rubens est un irrésistible peintre et qu'il fut l'un des meilleurs chantres de la Contre-Réforme ? Son objectif n'était-il pas atteint lorsque Jacob Nicolas Moreau, un voyageur du temps de Louis XV, écrivit: " je crus voir les cieux ouverts, tant je fus frappé de la beauté du coloris et de la fraîcheur de cette admirable peinture. "

Patrick Ramade.
1999, Carpeaux peintre
Patrick Ramade, "Carpeaux, un peintre libre", p.33, p.34, ill.24
2013, Valenciennes, Guide des collections
p. 70, repr.
p. 71, repr. panneau central,p.72, repr. volets ouverts, p. 73, repr. volets fermés

Date de dernière modification : 
28 novembre 2023 18:02 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
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