Œuvre : Précisions - Flûte nasale | Espace WebMuséo Musenor |
Statut de l'oeuvre :
N° d'inventaire :
990.2.1479
Domaine :
Dénomination :
Lieux création, exécution :
Techniques et matériaux :
Roseau
Dimensions :
Longueur maximum en mm. : 360
Diamètre maximum en mm. : 32
Diamètre maximum en mm. : 32
Description :
Pratiquement toutes les îles de la Polynésie, de la Nouvelle Zélande à Hawaï ont connu la flûte nasale en bambou.
James Cook fut le premier à signaler l'existence d'un tel instrument et surtout d'un tel mode de jeu : "Le 22 avril 1769, Tootaha nous donna un essai de la musique de son pays. Quatre personnes jouèrent d'une flûte qui n'avait que deux trous et qui ne pouvait par conséquent produire que quatre notes en demi-tons. Ils se servaient de cet instrument comme d'une flûte traversière, mais au lieu de souffler dedans avec la bouche, ils soufflèrent avec une narine tout en fermant l'autre."
Ces flûtes nasales étaient appelées "vivo" à Tahiti et étaient en usage au 18ème et 19ème siècle, disparaissant totalement par la suite. Il y avait beaucoup de variété dans le nombre et le positionnement des trous. On les appelait "Pu ihu" aux Marquises.
Cette flûte présente un décor incisé ou gravé et peint avec une encre végétale. Les motifs sont ceux que l'on retrouve dans des tatouages. d'après A. Lavondès, on peut reconnaître, outre des motifs géométriques, deux casse-têtes "u'u" et un requin. (Association Traces)
James Cook fut le premier à signaler l'existence d'un tel instrument et surtout d'un tel mode de jeu : "Le 22 avril 1769, Tootaha nous donna un essai de la musique de son pays. Quatre personnes jouèrent d'une flûte qui n'avait que deux trous et qui ne pouvait par conséquent produire que quatre notes en demi-tons. Ils se servaient de cet instrument comme d'une flûte traversière, mais au lieu de souffler dedans avec la bouche, ils soufflèrent avec une narine tout en fermant l'autre."
Ces flûtes nasales étaient appelées "vivo" à Tahiti et étaient en usage au 18ème et 19ème siècle, disparaissant totalement par la suite. Il y avait beaucoup de variété dans le nombre et le positionnement des trous. On les appelait "Pu ihu" aux Marquises.
Cette flûte présente un décor incisé ou gravé et peint avec une encre végétale. Les motifs sont ceux que l'on retrouve dans des tatouages. d'après A. Lavondès, on peut reconnaître, outre des motifs géométriques, deux casse-têtes "u'u" et un requin. (Association Traces)
Mode d'acquisition :
Date d'acquisition :
09/07/1990
Propriété(s) :
propriété de la commune Lille
Exposition(s) :
Bibliographie :
Instruments de musique extra-européens du M.H.N.
Date de dernière modification :
28 novembre 2023 17:58 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00