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Œuvre : Précisions - tableau, Le Martyre de saint Jean Baptiste | Espace WebMuséo Musenor

Statut de l'oeuvre : 
N° d'inventaire : 
2804

Domaine : 
Auteur(s) : 
RICCIARELLI Daniele dit DANIELE DA VOLTERRA (peintre)

TIBALDI Pellegrino (ancienne attribution)
Titre : 
Le Martyre de saint Jean Baptiste

Dénomination : 
Ancienne(s) attributions(s) : 
TIBALDI Pellegrino
Lieux création, exécution : 
Date de création ou d'exécution : 
1550
Précision sur la création ou l'exécution : 
1550 (Vers)

Techniques et matériaux : 
Huile sur bois

Dimensions : 
Hauteur en cm. : 37
Largeur en cm. : 60
Hauteur avec cadre en cm. : 46
Largeur avec cadre en cm. : 68
Profondeur avec cadre en cm. : 3.5

Description : 
"La scène a lieu juste après la décollation de saint Jean-Baptiste. Le corps du saint décapité repose sur le sol au pied de l’escalier. Le bourreau rengaine son épée et Salomé porte la tête du martyr sur un plateau à son père Hérode, attablé sous une colonnade. Sur trois côtés du panneau est peint en trompe l’œil un encadrement parcouru par un ruban noué. La perspective extrêmement complexe répond sans doute à une perspective globale, ce panneau et celui du Martyre de saint Jean Evangéliste formant vraisemblablement la prédelle d’un retable aujourd’hui disparu.

La source essentielle des deux panneaux est à chercher dans la première génération maniériste romaine conjuguant instabilité, disharmonie et ambiguïté. La torsion déforme les figures, les couleurs discordantes s’opposent, l’espace se disloque.

Attribué à Daniele da Volterra (Longhi, 1964), cette peinture présente plusieurs analogies avec Perino del Vaga avec lequel le jeune artiste avait travaillé à Gènes vers 1533-1534. La figure du saint décapité est un rappel d’un des géants morts peints par Perino au Palais Doria. Le bourreau qui rengaine son épée et traverse presque toute la profondeur du tableau est au contraire un motif cher à Daniele et apparaîtra dans de nombreuses peintures postérieures comme dans la Présentation au temple de la Trinita dei Monti. Toutes ces trouvailles illusionnistes que Daniele réutilisera dans les fresques du Palais Massimo montrent les recherches d’un artiste jeune qui essaie de s’imposer par des acrobaties frôlant parfois le génie."
Françoise Baligand

Mode d'acquisition : 
Date d'acquisition : 
1964
Ancienne(s) appartenance(s) : 
Commerce d'art, BARONI

Exposition(s) : 
Bibliographie : 
LACLOTTE, 1964, Nouvelles acquisitions
p.163, fig.8 (Tibaldi)
LONGHI, 1964
P.32-37, fig.55 (Daniele da Volterra)
CAT. EXP., Le XVIe siècle européen, 1965
p.87-88 (reproduite), N°112
STRICCHIA-SANTORO, 1967
P.14-14 (Daniele da Volterra)
BALIGAND, 1999, Le musée de la Chartreuse
p.20, fig.16.

Date de dernière modification : 
28 novembre 2023 18:03 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
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