logo

Détail de notice

Lien : 
Numéro d'inventaire : 
998.001.002

Domaine : 
Désignation : 
Auteur / exécutant : 
Datation : 
Technique et matériaux : 
Dimensions : 
H. 28 cm, l. 69 cm
cadre H43x L83,5

Inscriptions / marques : 
signature : Ch. Ph. L” ; en bas à gauche

Description : 
La scène représente quatre apôtres, vus en contre-plongée sur fond de ciel bleu nuageux, deux assis au sol, un assis sur un support dissimulé par ses vêtements, le dernier à genoux. Les flamèches surmontant leurs auréoles indiquent qu’il s’agit d’une scène de Pentecôte. A gauche, on identifie Saint Pierre grâce à la clef qu’il tient.
Dreux est le siège de la nécropole de la famille d’Orléans, dite « Chapelle Royale », en référence à Louis-Philippe Ier qui y est inhumé. Durant le règne de ce dernier (1830-1848), l’édifice primordial de style néo-classique édifié en 1816, fut augmenté d’une gangue néo-gothique dessinée par l’architecte Pierre-Bernard Lefranc. En 1843-1844, les vitraux de la nef et des collatéraux furent commandés à Ingres et Viollet-le-Duc puis produits à la Manufacture de Sèvres ( FOUCART, Jacques, Ingres : Les cartons de vitraux des collections du Louvre, Paris, RMN, 2002). Près du portail, deux autres verrières furent conçues d’après les maquettes de Charles-Philippe-Auguste Larivière, aujourd’hui conservées au Musée d’Art et d’Histoire (Jésus au jardin des Oliviers et Jésus mourant sur la croix), ainsi que la verrière de la coupole. Élève d’Antoine-Jean Gros et d’Anne-Louis Girodet, l’artiste avait toutes les raisons de séduire le souverain qui l’employait : il avait remporté le prestigieux Prix de Rome (1824) lui permettant de séjourner cinq ans à la Villa Médicis pour copier les antiques et les modernes. Par ailleurs, il avait déjà reçu de nombreuses commandes et acquis une solide réputation dans les Salons officiels.
Le thème de la Passion du Christ fut certainement choisi pour répondre à la vocation funéraire de la chapelle et évoquer les souffrances des membres de la famille royale morts durant la Révolution française. La Pentecôte illustre à la perfection ce programme iconographique dont il est le centre névralgique. La maquette, réalisée à la mine de plomb et à l’aquarelle, rend avec souplesse le fondu des couleurs. Les formes sont modelées grâce aux lumières qui s’opposent radicalement aux figures sombres bientôt révélées par le soleil. Damien Chantrenne.

Intérêt / commentaires : 
Quelques modifications sont intervenues dans la maquette définitive de la coupole de la Chapelle Royale (postures, couleurs de vêtements).
Notes : X-3-5
récolé

Rédacteur de la notice : 
Contact mail :