Détail de notice
Numéro d'inventaire :
989.002.001
Domaine :
Désignation :
Auteur / exécutant :
Ecole :
Technique et matériaux :
Dimensions :
H. 36 cm, l. 17.3 cm (sans cadre)
Inscriptions / marques :
Au verso, étiquette “Esquisse/pour les vitraux/de Dreux/par Larivière”
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
Notes : X-3-5
récolé
Charles-Philippe-Auguste LARIVIÈRE (Paris, 1798 – id., 1876)
Jésus au jardin des oliviers, 1843-1844, détail
Huile sur carton, 36 x 17,3 cm
Dreux, Musée d’Art et d’Histoire, inv. 989.2.1
Dreux est le siège de la nécropole de la famille d’Orléans, dite « Chapelle Royale », en référence à Louis-Philippe 1er qui y est inhumé. Durant le règne de ce dernier (1830-1848), l’édifice primordial de style néo-classique fut augmenté d’une gangue néo-gothique dessinée par l’architecte Pierre-Bernard Lefranc.
En 1843-1844, les vitraux de la nef et des collatéraux furent commandés à Ingres et Viollet-le-Duc puis produits à la manufacture de Sèvres. Près du portail, deux autres verrières furent conçues d’après les maquettes de Charles-Philippe-Auguste Larivière, aujourd’hui conservées au Musée d’Art et d’Histoire (Jésus au jardin des Oliviers et Jésus mourant sur la croix). Élève d’Antoine-Jean Gros et d’Anne-Louis Girodet, l’artiste avait toutes les raisons de séduire le souverain : il avait remporté le prestigieux Prix de Rome (1824) lui permettant de séjourner cinq ans à la Villa Médicis pour copier les antiques et les modernes. Par ailleurs, il avait déjà reçu de nombreuses commandes et acquis une solide réputation dans les Salons officiels.
Le thème de la Passion du Christ fut certainement choisi pour répondre à la vocation funéraire de la chapelle et évoquer les souffrances des membres de la famille royale morts durant la Révolution française. Jésus au jardin des Oliviers illustre à la perfection ce programme iconographique. La maquette, réalisée à l’huile sur toile, rend avec souplesse le fondu des couleurs. Les formes sont modelées grâce aux ombres qui s’opposent radicalement aux figures bientôt révélées par la lumière du dehors, en particulier celle de l’ange. L’espace est creusé grâce à l’utilisation de la perspective classique, étageant différents plans jusqu’au lointain où les éléments sont dessinés en miniature.
récolé
Charles-Philippe-Auguste LARIVIÈRE (Paris, 1798 – id., 1876)
Jésus au jardin des oliviers, 1843-1844, détail
Huile sur carton, 36 x 17,3 cm
Dreux, Musée d’Art et d’Histoire, inv. 989.2.1
Dreux est le siège de la nécropole de la famille d’Orléans, dite « Chapelle Royale », en référence à Louis-Philippe 1er qui y est inhumé. Durant le règne de ce dernier (1830-1848), l’édifice primordial de style néo-classique fut augmenté d’une gangue néo-gothique dessinée par l’architecte Pierre-Bernard Lefranc.
En 1843-1844, les vitraux de la nef et des collatéraux furent commandés à Ingres et Viollet-le-Duc puis produits à la manufacture de Sèvres. Près du portail, deux autres verrières furent conçues d’après les maquettes de Charles-Philippe-Auguste Larivière, aujourd’hui conservées au Musée d’Art et d’Histoire (Jésus au jardin des Oliviers et Jésus mourant sur la croix). Élève d’Antoine-Jean Gros et d’Anne-Louis Girodet, l’artiste avait toutes les raisons de séduire le souverain : il avait remporté le prestigieux Prix de Rome (1824) lui permettant de séjourner cinq ans à la Villa Médicis pour copier les antiques et les modernes. Par ailleurs, il avait déjà reçu de nombreuses commandes et acquis une solide réputation dans les Salons officiels.
Le thème de la Passion du Christ fut certainement choisi pour répondre à la vocation funéraire de la chapelle et évoquer les souffrances des membres de la famille royale morts durant la Révolution française. Jésus au jardin des Oliviers illustre à la perfection ce programme iconographique. La maquette, réalisée à l’huile sur toile, rend avec souplesse le fondu des couleurs. Les formes sont modelées grâce aux ombres qui s’opposent radicalement aux figures bientôt révélées par la lumière du dehors, en particulier celle de l’ange. L’espace est creusé grâce à l’utilisation de la perspective classique, étageant différents plans jusqu’au lointain où les éléments sont dessinés en miniature.
OEuvre(s) en rapport :
O-PC 1/38 Jésus au jardin des oliviers Tirage couleur
O-PN 1/38 Jésus au jardin des oliviers Tirage N&B
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Photo Rap. Exp. (1997) N°81 Jésus au jardin des oliviers Tirage couleur
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