Détail de notice
Numéro d'inventaire :
2000.001.001
Domaine :
Désignation :
Datation :
Technique et matériaux :
Dimensions :
H. 81 cm, l. 120 cm, P. 54 cm
Description :
La console du Salon de Pékin est peinte en gris vert rechampi de vert et est sculptée dans le même esprit délicatement rocaille et discrètement exotique que le mobilier et les boiseries du Grand Salon.
Historique :
Le château d’Abondant, situé tout près de Dreux, a accueilli un des plus beaux décors français du XVIIIe siècle.
De mars 1747 à mai 1750, Louis II du Bouchet, marquis de Sourches, a fait agrandir le château du XVIIe siècle qu’il venait d’hériter de son père, en adjoignant deux gros pavillons carrés de chaque côté de l’ancien corps de logis simple en profondeur. Le château pouvait désormais accueilir des salons dans le goût du XVIIIe siècle, dans les pavillons dont la distribution était double en profondeur : dans le pavillon de droite, le Grand Salon donnait sur le parc et était doublé par une chapelle et une dépendance. Cette console provient du Salon dit de Pékin, le salon des loisirs familiaux (on y trouvait le clavecin et les quatre métiers à tapisser), créé au même moment que le Grand Salon qu’il précédait. On l’appelle “Salon de Pékin” à cause du tissu utilisé pour son décor : le Pékin est une soierie confectionnée en Occident aux motifs de fleurs et de branchages inspirés de l’art chinois.
Au début du XXe siècle, Claire Lafond, amenée à vendre le château d’Abondant qui lui venait de ses ancêtres, décida de faire transporter dans son nouvel hôtel particulier parisien une partie du décor du château, en particulier le Grand Salon et le Salon de Pékin. Dans les années 1980, la console du Salon de Pékin a été saisie en douane, en même temps que le Grand Salon, alors que Monsieur Thibault, gendre de Madame Lafond, avait des projets de vente de l’ensemble à l’étranger. Le Grand Salon est entré dans les collections du musée du Louvre où il a été remonté en 1994 et la console du Salon de Pékin a ensuite été remise en vente par la famille Thibault et acquise par Dreux.
De mars 1747 à mai 1750, Louis II du Bouchet, marquis de Sourches, a fait agrandir le château du XVIIe siècle qu’il venait d’hériter de son père, en adjoignant deux gros pavillons carrés de chaque côté de l’ancien corps de logis simple en profondeur. Le château pouvait désormais accueilir des salons dans le goût du XVIIIe siècle, dans les pavillons dont la distribution était double en profondeur : dans le pavillon de droite, le Grand Salon donnait sur le parc et était doublé par une chapelle et une dépendance. Cette console provient du Salon dit de Pékin, le salon des loisirs familiaux (on y trouvait le clavecin et les quatre métiers à tapisser), créé au même moment que le Grand Salon qu’il précédait. On l’appelle “Salon de Pékin” à cause du tissu utilisé pour son décor : le Pékin est une soierie confectionnée en Occident aux motifs de fleurs et de branchages inspirés de l’art chinois.
Au début du XXe siècle, Claire Lafond, amenée à vendre le château d’Abondant qui lui venait de ses ancêtres, décida de faire transporter dans son nouvel hôtel particulier parisien une partie du décor du château, en particulier le Grand Salon et le Salon de Pékin. Dans les années 1980, la console du Salon de Pékin a été saisie en douane, en même temps que le Grand Salon, alors que Monsieur Thibault, gendre de Madame Lafond, avait des projets de vente de l’ensemble à l’étranger. Le Grand Salon est entré dans les collections du musée du Louvre où il a été remonté en 1994 et la console du Salon de Pékin a ensuite été remise en vente par la famille Thibault et acquise par Dreux.
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
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