874.66

l. 54,2 cm ; H. 65,2 cm ; P. 3,5 cm (Sans cadre) ; l. 79 cm ; H. 90,3 cm ; P. 8,4 cm (Avec cadre)

S.b.d. ; P. Lemariée

Elève de Théodule Ribot, Alexandre Lemariée se fixe à Montargis pour des raisons familiales. Professeur de dessin au collège en 1863, il enseigne à la fondation Durzy en 1867 (école professionnelle constituée à l’étage de galeries recevant les premières collections du musée Girodet). Nommé conservateur à partir de 1885, il fera don de quelques-unes de ses œuvres. Les vieilles tanneries de Montargis est le premier tableau que l’artiste expose au Salon auquel il participe de 1866 à 1879, à l’exemple de ses peintres régionaux à la recherche d’une reconnaissance « parisienne » qui s’avère souvent bien éphémère. Cette vue peinte par Lemariée, comme quelques-unes avant elle, présente un intérêt documentaire évident à l’époque et témoigne d’un réel souci d’observation. Ainsi dans un article du journal Le Loing du 11 avril 1863, Alexandre Levain souligne combien ces toiles rappellent « un aspect de notre ville qui s’efface tous les jours et n’existera bientôt plus qu’à l’état de souvenir ». Ces tanneries furent en effet démolies à la fin des années 1860 pour laisser place à de nouvelles constructions.