Détail de notice
Numéro d'inventaire :
990.2
Domaine :
Désignation :
Auteur / exécutant :
Technique et matériaux :
Dimensions :
l. 46,5 cm ; H. 51,5 cm ; P. 32 cm
Inscriptions / marques :
S. au dessus de la terrasse à droite ; C. Marochetti
Représentation :
cheval, palmier, oriental
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
« Ce noble ami, plus léger que les vents
Il dort, couché sous les sables mouvants. »
Ce groupe en bronze de Marochetti, inspiré sans doute de ces deux vers du poème de Charles Hubert Millevoye, L’arabe au tombeau de son coursier rappelle par sa composition un dessin de Géricault, Arabe pleurant son cheval mort.
Eloigné de la statuaire classique, la connaissance des chevaux arabes et la familiarité amicale qui caractérise dans l’Islam les liens entre l’homme et l’animal modifient profondément la perception des coursiers. Le cavalier oriental prodigue à sa monture des égards comparables à ceux que l’on prête à une femme, le cheval arabe associant à l’énergie guerrière une sensualité et une grâce féminine. Cette humanité fait que la disparition du coursier (ici peut-être l’épuisement dû à une longue course dans le désert) est pleurée comme celle d’un ami et ce thème devient favori chez les poètes et les artistes. Ces interprétations sentimentales sont accréditées par les usages des cavaliers contemporains.
Il dort, couché sous les sables mouvants. »
Ce groupe en bronze de Marochetti, inspiré sans doute de ces deux vers du poème de Charles Hubert Millevoye, L’arabe au tombeau de son coursier rappelle par sa composition un dessin de Géricault, Arabe pleurant son cheval mort.
Eloigné de la statuaire classique, la connaissance des chevaux arabes et la familiarité amicale qui caractérise dans l’Islam les liens entre l’homme et l’animal modifient profondément la perception des coursiers. Le cavalier oriental prodigue à sa monture des égards comparables à ceux que l’on prête à une femme, le cheval arabe associant à l’énergie guerrière une sensualité et une grâce féminine. Cette humanité fait que la disparition du coursier (ici peut-être l’épuisement dû à une longue course dans le désert) est pleurée comme celle d’un ami et ce thème devient favori chez les poètes et les artistes. Ces interprétations sentimentales sont accréditées par les usages des cavaliers contemporains.
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