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Lien : 
Numéro d'inventaire : 
007.4.1

Domaine : 
Technique et matériaux : 
Dimensions : 
l. 45,7 ; H. 54,6 (Sans cadre)

Représentation : 
Portrait ; C’est dans l’uniforme de gendarme anglais de Lunéville qu’Anne-Louis Girodet représente ici son frère : Antoine-Etienne porte une veste rouge brodée d’or aux boutonnières, un hausse-col de même couleur, également brodé, et un habit crème. Cet uniforme est semblable en tous points à celui d’un officier de gendarmerie sous Louis XVI. L’épaulette et la contre-épaulette arborées par Antoine-Etienne indiquent son grade de capitaine.

Lieu de conservation : 
Intérêt / commentaires : 
Frère aîné du peintre, Antoine-Etienne Girodet naît à Montargis le 13 janvier 1757. Il demeure chez ses parents jusqu’à l’âge de quinze ans environ. instable, il fait le désespoir de son père qui finit par lui retirer son droit d’aînesse. Antoine-Etienne, qui se fait appeler “Girodet du Verger”, du nom d’un modeste fief acquis par son père en 1758, meurt à l’âge de quarante-cinq ans, le 24 pluviôse an X (13 février 1802) à Clamecy.
L’exécution de cette oeuvre, seul portrait peint connu d’Antoine Girodet, est vraisemblablement contemporaine des premières années d’apprentissage de Girodet chez Jacques-Louis David (le jeune artiste intègre son atelier fin 1783). Une fourchette large la situe entre 1784 et 1787 : la manière dont elle est peinte est meilleure que celle des portraits des Cornier (collection particulière), qui datent vraisemblablement de 1783 ; Antoine Girodet n’occupe le poste de capitaine des gendarmes anglais de Lunéville que jusqu’à juillet 1787, après quoi, il devient dragon de la Reine.
L’entrée de cette oeuvre dans les collections du musée Girodet permet d’enrichir la section consacrée à l’apprentissage de l’artiste, qui comprend déjà des académies, des dessins préparatoires pour le Grand prix de l’Académie royale de peinture et de sculpture, ainsi que la première peinture d’histoire de l’artiste : Horace tuant sa soeur Camille (1785). l’oeuvre figure également parmi les portraits de proches de l’artiste, au même titre que l’exceptionnel ensemble de portraits des membres de la famille Trioson. Elle forme d’ailleurs un joli pendant au Portrait du docteur Trioson exécuté en 1790. Cette acquisition fait suite au réaménagement complet des salles du musée consacrées à Girodet.

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