Détail de notice
Numéro d'inventaire :
D.969.12 ; Inventaire du musée du Louvre 4959 ; L. 3613
Domaine :
Désignation :
Auteur / exécutant :
Ecole :
Lieux de création, d'exécution et d'utilisation :
Technique et matériaux :
Dimensions :
l. 260 ; H. 210 (Sans cadre) ; l. 298 ; H. 248 ; P. 12 (Avec cadre)
Inscriptions / marques :
M. D. d. sur le rocher : G.R.T.D. 1813.
Inscription sur le rocher : J’ai passé comme la fleur, j’ai séché comme l’herbe des champs, tiré des poésies de Job.
Inscription sur le rocher : J’ai passé comme la fleur, j’ai séché comme l’herbe des champs, tiré des poésies de Job.
Représentation :
Funérailles ; Funérailles, père, rocher, croix ; Atala, Chactas, père Aubry
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
Réplique du tableau du Louvre, avec la collaboration de Amable-Louis Pagnest.
Dès sa publication en 1801, Atala ou les Amours de deux sauvages dans le désert, nouvelle que Chateaubriand avait ramenée d’Amérique, fut réédité cinq fois. Atala rencontrait l’esprit du siècle et d’une certaine manière le devançait. La commande du tableau, exposé au Salon de 1808, fut passée à Girodet par Bertin l’Aîné, directeur du Journal des Débats, le plus grand organe de presse d’opposition à l’Empire. Bertin réunit autour d’un texte extraordinaire le peintre le plus littéraire et l’écrivain le plus pictural du temps. Le tableau de Girodet devint immédiatement une sorte d’icône qui resta à jamais attachée à la prose de Chateaubriand.
L’action se déroule dans la Louisiane du XVIIIè siiècle. Plutôt que de rompre son voeu de chasteté chrétienne, la jeune Indienne Atala, amoureuse de Chactas, se donne la mort par le poison. Certains éléments du tableau, comme la bêche, le crucifix et les inscriptions sur la paroi de la grotte, symbolisent différents moments du récit de Chateaubriand et évoquent l’atmosphère funèbre du texte. Le tableau de Girodet eut un tel succès qu’il rivalisa avec le roman de Chateaubriand, jusqu’à “faire douter entre les deux ouvrages, lequel aurait le plus contribué à la célébrité de l’autre”, comme le fit remarquer Quatremère de Quincy.
Ce talbeau est une répolique par Girodet de l’original de 1808 (Paris, musée du Louvre).
Dès sa publication en 1801, Atala ou les Amours de deux sauvages dans le désert, nouvelle que Chateaubriand avait ramenée d’Amérique, fut réédité cinq fois. Atala rencontrait l’esprit du siècle et d’une certaine manière le devançait. La commande du tableau, exposé au Salon de 1808, fut passée à Girodet par Bertin l’Aîné, directeur du Journal des Débats, le plus grand organe de presse d’opposition à l’Empire. Bertin réunit autour d’un texte extraordinaire le peintre le plus littéraire et l’écrivain le plus pictural du temps. Le tableau de Girodet devint immédiatement une sorte d’icône qui resta à jamais attachée à la prose de Chateaubriand.
L’action se déroule dans la Louisiane du XVIIIè siiècle. Plutôt que de rompre son voeu de chasteté chrétienne, la jeune Indienne Atala, amoureuse de Chactas, se donne la mort par le poison. Certains éléments du tableau, comme la bêche, le crucifix et les inscriptions sur la paroi de la grotte, symbolisent différents moments du récit de Chateaubriand et évoquent l’atmosphère funèbre du texte. Le tableau de Girodet eut un tel succès qu’il rivalisa avec le roman de Chateaubriand, jusqu’à “faire douter entre les deux ouvrages, lequel aurait le plus contribué à la célébrité de l’autre”, comme le fit remarquer Quatremère de Quincy.
Ce talbeau est une répolique par Girodet de l’original de 1808 (Paris, musée du Louvre).
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