936.2

l. 117,5 ; H. 90 (sans cadre ) ; l. 135 ; H. 106,2 ; P. 7,3 (avec cadre)

Le sujet est extrait de la mythologie : la déesse lunaire Séléné aime le berge Endymion ; elle l’endort éternellement afin de lui conserver sa beauté, puis vient le retrouver chaque soir. La figure de la déesse est symboliquement remplacée par le rayon de lune. Cette esquisse présente quelques variantes par rapport au tableau du Louvre : il y a deux lances au premier plan, l’arc est à gauche aux pieds d’Endymion, il n’y a aucun dessins sur le bord du manteau, la médaille qui en pend est à peine esquissée, il n’y a pas de mèche de cheveux sur le côté droit, et celle de gauche est moins importante, le carquois est moins décoré. Il semble enfin qu’il y ait plus d’espace en haut de ce tableau. Ces quelques indications nous ont fait penser que cette peinture pourrait être une esquisse plutôt qu’une réplique d’atelier. On connaît en effet, des répliques d’atllier que Girodet lui-même a retouchées et signées, et, si celle-ci provient bien des héritiers de Dumeis, on peut penser qu’elle aurait été donnée à ce peintre par Girodet qui s’intéressait tout particulièrement à lui. ; Endymion

Cette oeuvre est une réplique du célèbre tableau du musée du Louvre, premier grand succès de Girodet au Salon de 1793.