Détail de notice
Numéro d'inventaire :
D 952.004.001
Domaine :
Désignation :
Auteur / exécutant :
Technique et matériaux :
Dimensions :
H. 1.36 m, l. 1.655 m (hors tout)
Représentation :
Marie-Madeleine les cheveux détachés, une épaule nue, dans une grotte surplombant la mer. Elle prie, un crucifix à côté d’elle, les yeux levés vers le ciel.
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
voir dossier dépôt FNAC 1952
Cadre doré mouluré
Notes : Département X-6-1
En ligne APSMRC
récoléCharles Victor Eugène LEFEBVRE (Paris, 1805 – Id., 1882)
Madeleine repentante, vers 1835-1840
Huile sur toile, 136 x 165,5 cm
Dépôt du FNAC
Dreux, Musée d’Art et d’Histoire, inv. D 952.4.1
Charles Lefebvre est issu de l’École des beaux-arts de Paris où il est entré en 1821. Sa Madeleine repentante est une œuvre de maturité, acquise par l’Etat, comme bon nombre de celles qu’il exposa au Salon à partir de 1827. Mais l’artiste œuvra surtout pour des églises parisiennes comme Saint-Louis-en-l’île, Saint-Pierre-de-Chaillot et particulièrement pour Saint-Paul-Saint-Louis au sein de laquelle figurent toujours un Saint Jérôme et une Madeleine repentante proche de celle de Dreux.
La composition retrace le parcours de la sainte après la mort du Christ, lorsqu’elle se retira dans la grotte de la Sainte-Baume pour méditer. Accompagnée de ses attributs traditionnels, crâne et écritures saintes, elle joint les mains sur le côté pour y poser la tête. Derrière elle, la perspective s’ouvre sur un paysage montagneux où volent des vautours. Ces derniers évoquent-ils le supplice de Prométhée dont on aurait adapté le mythe à cet représentation religieuse ? Dans la littérature, en 1774, Goethe en avait fait l’incarnation d’un esprit créateur rebelle qui s’était retourné contre Dieu. Les vautours offriraient donc la vision d’un monde assailli par le mal tandis que Madeleine s’en serait détournée avec passion.
Damien Chantrenne, musée de Dreux
Cadre doré mouluré
Notes : Département X-6-1
En ligne APSMRC
récoléCharles Victor Eugène LEFEBVRE (Paris, 1805 – Id., 1882)
Madeleine repentante, vers 1835-1840
Huile sur toile, 136 x 165,5 cm
Dépôt du FNAC
Dreux, Musée d’Art et d’Histoire, inv. D 952.4.1
Charles Lefebvre est issu de l’École des beaux-arts de Paris où il est entré en 1821. Sa Madeleine repentante est une œuvre de maturité, acquise par l’Etat, comme bon nombre de celles qu’il exposa au Salon à partir de 1827. Mais l’artiste œuvra surtout pour des églises parisiennes comme Saint-Louis-en-l’île, Saint-Pierre-de-Chaillot et particulièrement pour Saint-Paul-Saint-Louis au sein de laquelle figurent toujours un Saint Jérôme et une Madeleine repentante proche de celle de Dreux.
La composition retrace le parcours de la sainte après la mort du Christ, lorsqu’elle se retira dans la grotte de la Sainte-Baume pour méditer. Accompagnée de ses attributs traditionnels, crâne et écritures saintes, elle joint les mains sur le côté pour y poser la tête. Derrière elle, la perspective s’ouvre sur un paysage montagneux où volent des vautours. Ces derniers évoquent-ils le supplice de Prométhée dont on aurait adapté le mythe à cet représentation religieuse ? Dans la littérature, en 1774, Goethe en avait fait l’incarnation d’un esprit créateur rebelle qui s’était retourné contre Dieu. Les vautours offriraient donc la vision d’un monde assailli par le mal tandis que Madeleine s’en serait détournée avec passion.
Damien Chantrenne, musée de Dreux
OEuvre(s) en rapport :
- O-PC 1/11.1 Madeleine repentante Tirage couleur
- O-PC 1/11.2 Madeleine repentante Tirage couleur
- O-PC 1/11.3 Madeleine repentante Tirage couleur
- O-PC 1/11 Madeleine repentante négatif couleur
- Photo Rap.Exp. (1997) n°236 Madeleine repentante Tirage couleur ; © Musée d’Art et d’Histoire Marcel Dessal - Dreux
- O-PC 1/11.2 Madeleine repentante Tirage couleur
- O-PC 1/11.3 Madeleine repentante Tirage couleur
- O-PC 1/11 Madeleine repentante négatif couleur
- Photo Rap.Exp. (1997) n°236 Madeleine repentante Tirage couleur ; © Musée d’Art et d’Histoire Marcel Dessal - Dreux
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