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Détail de notice

Lien : 
Numéro d'inventaire : 
12694

Domaine : 
Ecole : 
Lieux de création, d'exécution et d'utilisation : 
Utilisation / destination : 
Technique et matériaux : 
Dimensions : 
Hauteur x Largeur x Profondeur : 12x3,8x2,5 cm

Inscriptions / marques : 
Autre inscription ; Autre inscription : Inscription hiéroglyphique

Description : 
Cette statuette représente le « noble défunt » (un sâh en ancien égyptien) en « costume des vivants », c'est-à-dire arborant un simple pagne. Coiffé d'une perruque tripartite à trois pans , il tient de ses deux mains une houe et un fouet relatifs à sa fonction de contremaître et d'exécuteur des tâches agricoles et domestiques dans le monde des morts. Une colonne de hiéroglyphes orne le devanteau de son pagne.##Le terme de chaouabti, « celui qui répond » en ancien égyptien, désigne les statuettes magiques de serviteurs funéraires trouvées dans les tombes égyptiennes à partir du Moyen Empire (1550 1069 avant J.-C.). Ils remplacent le défunt dans l'exécution de ses corvées dans l'au-delà. En effet, le monde des morts tel qu'il est établi dans les croyances funéraires égyptiennes implique l'appel quotidien des défunts afin d'assurer des travaux agricoles. Ces statuettes de pierre dure ou de faïence deviennent magiques grâce à la formulation du chapitre 6 du Livre des Morts qui orne chaque statuette. ##Cette statuette est également l'illustration d'une technique très employée durant l'ensemble de la civilisation pharaonique, celle de la « faïence » égyptienne. Maîtrisée très tôt dans l'histoire de l'art égyptien dès la phase finale de l'époque préhistorique de Nagada entre 3 300 et 3 240 avant J.-C. , cette technique témoigne d'une très grande maîtrise de l'art du feu par les anciens Egyptiens. #Le cœur de la statuette est composé d'argile mélangé´ a` de la silice (c'est-à-dire du sable ou du quartz) et a` du silicate de soude (issu du natron ou de cendres végétales). L'artisan appose différents oxydes pour colorer la pièce, soit en trempant le cœur dans un bain, soit en les appliquant au tampon ; ici, c'est de l'oxyde de cobalt qui est applique´, qui donne ce bleu caractéristique de l'Egypte ancienne, le fameux « bleu égyptien ». Il évoque des pierres semi-précieuses très appréciées dans l'Egypte ancienne, comme la turquoise et le lapis-lazuli. Le décor est ensuite applique´ au pinceau avec de l'oxyde de manganèse qui colore les détails en noir. L'objet est alors cuit a` 950° en atmosphère oxydante ; l'apport régulier d'oxygène dans le four évite ainsi l'accumulation de fumée. Cette cuisson permet l'étape de la vitrification dans la masse. En somme, la silice va fondre a` la surface et va produire une couche de verre. C'est ce qui permet cet aspect vitrifié caractéristique de la « faïence » égyptienne.

Représentation : 
offrande religieuse ; objet funéraire ; Archéologie égyptienne (Genre/Catégorie)

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