Détail de notice
Numéro d'inventaire :
983.4.14
Domaine :
Utilisation / destination :
Technique et matériaux :
Dimensions :
L. 17.5 cm ; l. 12.2 cm ; E. 3.9 cm
Inscriptions / marques :
marque de fabrique
Description :
Support en chaux portant les traces de la pose du sol dit aux cygnes de la superstructure de la tour des Princes du château-résidence de Mehun-sur-Yèvre.
- Ces supports se trouvaient entre les carreaux qu’ils portaient et un lit de terre fine et argileuse qui reposait soit sur un plancher, soit sur l’extrados des voûtes porteuses. Pour les tours, c’était une voûte qui fermait le dernier étage, permettant ainsi de supporter la superstructure sommitale.
- Les carreaux étant dépouillés vers leurs surfaces inférieures, les joints étaient, de ce fait, nuls en surface, coniques et plus importants en-dessous. Ainsi, ce lit-il encore à la surface de ce fragment support, les tracés des joints qui sont le parfait reflet des contours des carreaux posés.
- Associé aux carreaux eux-mêmes, ce fragment a permis de reconstituer l’enchaînement des carreaux qui formaient le décor. Comme d’autres sols de la résidence, commandités par le duc de Berry, les carrelages formaient de véritables tapis héraldiques. Ici, des cygnes (navrés) peints dans des carreaux de forme cylindrique étaient réunis par de petites tomettes, dont les peintures, dorées et très effacées, laissent entrevoir vraisemblablement des couronnes, voire des briquets de bourgogne ( ?). Entre ce dispositif relativement complexe, des carreaux aux coins cassés et légèrement curvilignes s’enchâssent entre les ronds. Ils portent des motifs de fleurs de lys, groupées par quatre sur un fond bleu roi, uni et profond.
- Ces supports se trouvaient entre les carreaux qu’ils portaient et un lit de terre fine et argileuse qui reposait soit sur un plancher, soit sur l’extrados des voûtes porteuses. Pour les tours, c’était une voûte qui fermait le dernier étage, permettant ainsi de supporter la superstructure sommitale.
- Les carreaux étant dépouillés vers leurs surfaces inférieures, les joints étaient, de ce fait, nuls en surface, coniques et plus importants en-dessous. Ainsi, ce lit-il encore à la surface de ce fragment support, les tracés des joints qui sont le parfait reflet des contours des carreaux posés.
- Associé aux carreaux eux-mêmes, ce fragment a permis de reconstituer l’enchaînement des carreaux qui formaient le décor. Comme d’autres sols de la résidence, commandités par le duc de Berry, les carrelages formaient de véritables tapis héraldiques. Ici, des cygnes (navrés) peints dans des carreaux de forme cylindrique étaient réunis par de petites tomettes, dont les peintures, dorées et très effacées, laissent entrevoir vraisemblablement des couronnes, voire des briquets de bourgogne ( ?). Entre ce dispositif relativement complexe, des carreaux aux coins cassés et légèrement curvilignes s’enchâssent entre les ronds. Ils portent des motifs de fleurs de lys, groupées par quatre sur un fond bleu roi, uni et profond.
Genèse :
Découverte :
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
Support en chaux très friable.
OEuvre(s) en rapport :
983.4.12 ; 983.4.13
Crédits photographiques :
Rédacteur de la notice :
Contact mail :