984.1.14

H. 5.4 cm ; E. 0.47 (panse)  1.16 (fond) cm ; D. 9 (pied) cm ; VOLUM. 0,0003 ; L. 5.5 cm ; l. 3.8 cm (ouverture )

- Une large ouverture elliptique, dépouillée, a été pratiquée avant cuisson dans le fond d'un pot à cuire, lissé et engobé. Des traces colorées et de racines indiquent un séjour prolongé dans l'eau puis la boue des douves. L'ouverture, placée dans la moitié supérieure, est parfaitement ébavurée et est décentrée de l’axe du fond. Ouverture vers le haut, le pot devient un nichoir à oiseaux. On peut imaginer que le col était fermé par une peau tendue et ficelée, permettant ainsi d’entretenir le nichoir ou de récupérer les oiseaux (?). Aucune trace de chaux n’est visible ; ce qui semble indiquer un nichoir plutôt aérien qu’un boulin prisonnier d’une maçonnerie. - Ces fragments ont été retrouvés en association avec d'autres éléments peu communs : marque d'appartenance, vase à fleurs et, non loin, des tessons ornés d’animaux exotiques. Cette fouille a été pratiquée au pied de la tour des Princes et de la chapelle, mais également devant un espace proche de la ménagerie, en activité depuis la fin du XIVe siècle (Jean de Berry) jusqu'aux haras connus sous Henri II. - Était-ce un nichoir destiné à l'élevage des oisillons de “cuisine” ou de “plaisance” ?

La pâte utilisé est peu rencontrée sur le site du château-résidence de Mehun et semble indiquer une céramique d'importation.