D.999.2.282

H. 26,2 cm ; l. 37,6 cm

annotation ; révue une ouverture à la saucière (au crayon, en bas à droite, au recto) ; saucière face (au crayon, en bas à droite au crayon)

Deux dessins au trait et au crayon collés dos à dos de la saucière du service Habert-Dys. Vue de dessus sommaire avec une inscription. Vue de face avec l'anse juste positionnée, non mise au propre. Le corps de la saucière est vu en bosse, le plateau représenté en coupe ; ce qui a l'avantage de représenter le profil et son épaisseur. On y voit que la forme du pied annulaire permet, à la fois, de rehausser le plateau (le dégager de la table pour rendre l'ensemble plus aérien) et de créer un cordon de renfort, techniquement important pour éviter l'effondrement dans le four. En effet, pour que les deux pièces ne boitent pas (dessous de la saucière ensuite posée sur le dessus du plateau), il faut procéder à une cuisson de dégourdi avec contact ; d'où l'anticipation des déformations dues principalement au poids. C'est vraisemblablement pour cela que le dessin fait état de deux pièces indépendantes (saucière à plateau, deux pièces) et que l’œuvre conservée dans les collections est soudée au plateau (saucière à plateau, une pièce). Dessin envoyé auprès d'Alphonse Lamarre, sculpteur-modeleur et directeur de la “Spéciale” de la manufacture Pillivuyt de Mehun-sur-Yèvre. Dans la suite des plâtres (disparus) et acceptés par l'artiste, les blancs ont été exécutés avec une finesse extrême et il est très probable que les cuissons aient été réalisées dans la petite moufle d'essais dite n°10. Les bâtiments de la “Spéciale” ont été détruits lors de la construction, en 1987/88 d'un nouvel atelier, charpenté en une seule et longue travée en lamellé-collé et abritant quatre fours cellules ; un cinquième a été ajouté par la suite.

vaisselle

deux dessins collés (1) et (2)

996.1.445