Détail de notice
Numéro d'inventaire :
D.996.22.8 ; 897.21.1 (inv. mus. Bourges)
911.4.1 (autre num. récol. mus. Bourges)
47 (autre num. inv. lapidaire provis. mus. Bourges)
911.4.1 (autre num. récol. mus. Bourges)
47 (autre num. inv. lapidaire provis. mus. Bourges)
Domaine :
Auteur / exécutant :
Ecole :
Utilisation / destination :
Technique et matériaux :
Dimensions :
H. 81 cm ; l. 25 cm ; E. 25 cm ; VOLUM. 0,0506
Inscriptions / marques :
numéros divers ; 47 et 911.4.1 : faux numéro sur la base
Description :
Cette statue en pied et ronde-bosse présente la jambe droite légèrement pliée, laissant apparaitre le bout du pied. Le socle quadrangulaire est taillé dans le même bloc de pierre que l'oeuvre. Le nez et les mains sont mutilés ; de fait, il n'y a plus d'attribut référentiel. Le personnage est vêtu d'une robe d'abbé à large col, retombant en plis réguliers et sa chevelure bouclée est dotée d'une calotte.
De nombreuses traces de polychromie restent visibles au creux des plis des vêtements, dans les boucles des cheveux et, en association avec des traces d'enduit et chancis de couleurs, sur le visage.
Cette figure est dite de saint Pantaléon, car elle provient de la chapelle privée, autrefois castrale puis paroissiale, de Bouy, aujourd'hui commune de Berry-Bouy, dont le vocable était Saint-Pantaléon. Il n'y a rien d'étonnant qu'un fief important ait-été établi à Bouy. En effet, dans le dernier quart du Xe siècle, la famille de Blois était bien implantée en Berry, à Vierzon en particulier. Richard 1er de Blois, archevêque de Bourges, avait été tenté d'usurper la terre de Bouy afin d'étendre les domaines familiaux de Vierzon jusqu'à Bourges en passant par les terres de Mehun qu'il détenait sous l'autorité de l'abbaye Saint Sulpice de Bourges. C'est son neveu, Hugues de Blois, également archevêque de Bourges, qui rétablira les droits des uns et des autres (983)...
Pantaléon était médecin à la cour de l'empereur Galère Maximien et plaça sa science auprès des plus pauvres. Anargyre, il fut torturé puis décapité à Nicodémie au tout début du IVe siècle. Pour certains textes apocryphes, il aurait été également un saint céphalophore. Avec Luc, il est toujours considéré comme le saint patron des médecins. Plus d'informations dans “le petit Bollandiste”.
De nombreuses traces de polychromie restent visibles au creux des plis des vêtements, dans les boucles des cheveux et, en association avec des traces d'enduit et chancis de couleurs, sur le visage.
Cette figure est dite de saint Pantaléon, car elle provient de la chapelle privée, autrefois castrale puis paroissiale, de Bouy, aujourd'hui commune de Berry-Bouy, dont le vocable était Saint-Pantaléon. Il n'y a rien d'étonnant qu'un fief important ait-été établi à Bouy. En effet, dans le dernier quart du Xe siècle, la famille de Blois était bien implantée en Berry, à Vierzon en particulier. Richard 1er de Blois, archevêque de Bourges, avait été tenté d'usurper la terre de Bouy afin d'étendre les domaines familiaux de Vierzon jusqu'à Bourges en passant par les terres de Mehun qu'il détenait sous l'autorité de l'abbaye Saint Sulpice de Bourges. C'est son neveu, Hugues de Blois, également archevêque de Bourges, qui rétablira les droits des uns et des autres (983)...
Pantaléon était médecin à la cour de l'empereur Galère Maximien et plaça sa science auprès des plus pauvres. Anargyre, il fut torturé puis décapité à Nicodémie au tout début du IVe siècle. Pour certains textes apocryphes, il aurait été également un saint céphalophore. Avec Luc, il est toujours considéré comme le saint patron des médecins. Plus d'informations dans “le petit Bollandiste”.
Genèse :
Représentation :
Cette statue est communément datée de la fin du XVe siècle et attribuée à l'atelier de Michel Colombe ou à son proche entourage.
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
Traces importantes de polychromie (bleu, rouge et or).
Crédits photographiques :
Rédacteur de la notice :
Contact mail :