Détail de notice
Numéro d'inventaire :
995.27.1028
Utilisation / destination :
Technique et matériaux :
Dimensions :
L. 7.5 cm ; l. 7.5 cm ; E. 0.2 cm (dimensions total du fragment reconstitué)
Inscriptions / marques :
numéro de suite lors de ladécouverte ; 1028
Description :
Ensemble de quatre fragments sur les sept reconstituables, composant un large morceau d'une pièce de vitrail peint. Rouge et d'une grande précision, le tracé reprend un décor d'architecture vu en perspective : le piédroit de droite et le sommet d'une lancette trilobée avec au-dessus la partie basse d'un quadrilobe. La perspective est simulée à l'aide d'un système de hachures obliques très finement exécutées et particulièrement régulières.
Avec le temps et l'enfouissement, le verre (fondant potassique) est devenu très opaque, sans plus aucune transparence. Après un simple nettoyage à l'eau déminéralisée, ces fragments ont été remontés en laboratoire par Marie-Pierre Asquier, restauratrice en céramique et verre.
Ce type d'architecture se retrouvent régulièrement dans l'ornementation et la mise en valeur de personnages comme ceux présentés actuellement dans l'église basse de la cathédrale Saint Étienne de Bourges. Ils proviennent de la Sainte-Chapelle de cette même ville, qui, comme le château-résidence de Mehun, a été construite par Jean de Berry. Toutefois, la qualité du matériau utilisé à Bourges est nettement supérieur et est a rapprocher des éléments archéologiquement retrouvés pour la chapelle de Mehun (ex : 982.8.1).
Ici, les travaux des appartements et de la salle d'apparat, ailes ouest et sud du château commencent après 1367 et sont achevés avant 1380/85, certainement dès 1375. Date à laquelle les comptabilités ducales nous apprennent que des artistes travaillaient au petit oeuvre de la salle d'apparat. Ces tracés semblent appartenir à un premier groupe d'artisans et d'artistes employés par le prince, avant le lancement des importants travaux du pont d'entrée et de la chapelle. Travaux autour desquels les noms de Dammartin et Beauneveu sont reconnus comme les architectes et les “imagiers”. Pour mémoire, la première pierre du pont a été posée le 1er avril 1385.
Enfin, il convient de ne pas négliger une dernière hypothèse liée à de possibles, mais peu probables et en tous les cas non documentées, restaurations réalisées postérieurement à la mort de Jean de Berry (1416). Des travaux d'entretiens, de réparations ou de modifications iconographiques, réalisés sous le règne de Charles VII ou par son fils Charles de France, duc de Berry (?).
Avec le temps et l'enfouissement, le verre (fondant potassique) est devenu très opaque, sans plus aucune transparence. Après un simple nettoyage à l'eau déminéralisée, ces fragments ont été remontés en laboratoire par Marie-Pierre Asquier, restauratrice en céramique et verre.
Ce type d'architecture se retrouvent régulièrement dans l'ornementation et la mise en valeur de personnages comme ceux présentés actuellement dans l'église basse de la cathédrale Saint Étienne de Bourges. Ils proviennent de la Sainte-Chapelle de cette même ville, qui, comme le château-résidence de Mehun, a été construite par Jean de Berry. Toutefois, la qualité du matériau utilisé à Bourges est nettement supérieur et est a rapprocher des éléments archéologiquement retrouvés pour la chapelle de Mehun (ex : 982.8.1).
Ici, les travaux des appartements et de la salle d'apparat, ailes ouest et sud du château commencent après 1367 et sont achevés avant 1380/85, certainement dès 1375. Date à laquelle les comptabilités ducales nous apprennent que des artistes travaillaient au petit oeuvre de la salle d'apparat. Ces tracés semblent appartenir à un premier groupe d'artisans et d'artistes employés par le prince, avant le lancement des importants travaux du pont d'entrée et de la chapelle. Travaux autour desquels les noms de Dammartin et Beauneveu sont reconnus comme les architectes et les “imagiers”. Pour mémoire, la première pierre du pont a été posée le 1er avril 1385.
Enfin, il convient de ne pas négliger une dernière hypothèse liée à de possibles, mais peu probables et en tous les cas non documentées, restaurations réalisées postérieurement à la mort de Jean de Berry (1416). Des travaux d'entretiens, de réparations ou de modifications iconographiques, réalisés sous le règne de Charles VII ou par son fils Charles de France, duc de Berry (?).
Découverte :
Représentation :
ornement ; fenestrage ; perspective d'architecture
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
Objet mis au jour sur le chemin de ronde sud du château-résidence de Mehun, à l'aplomb des baies des appartements princiers et/ou de la chambre de retrait.
Numérotation portée dans la suite de la fouille des salles basses des secteurs I et II. Les fragments s'ajustent avec : 995.27.1044 et 995.27.1048.
Numérotation portée dans la suite de la fouille des salles basses des secteurs I et II. Les fragments s'ajustent avec : 995.27.1044 et 995.27.1048.
OEuvre(s) en rapport :
995.27.1044 ; 995.27.1048
Crédits photographiques :
Rédacteur de la notice :
Contact mail :