Détail de notice
Numéro d'inventaire :
995.27.952
Désignation :
Utilisation / destination :
Technique et matériaux :
Dimensions :
L. 5.4 cm ; l. 4.9 cm ; E. 0.24 cm
Inscriptions / marques :
numéro d'inventaire ; 952
Description :
Fragment de vitrail peint d'une série de bandes parallèles rouges. La différence d'épaisseur des tracés donne une impression de plans successifs, vraisemblablement une architecture verticale en lien avec la structure bâtie et associée au vitrail. Sur la droite, reste visible quelques tracés héraldiques, un fragment d'armoirie comme un semis de croix d'Ermine disposées en quinconce.
Malgré la fragilité de cet élément et l'aspect ténu de la découverte, il est toutefois permis de réfléchir sur sa signification :
Il pourrait sembler étonnant de retrouver les hermines de Bretagne (?) sur les vitraux d'un château berrichon. L'hermine était utilisée dans les faits héraldiques bien avant son appropriation définitive par Anne de Brertagne. Est-ce pour rappeler la reconquête française sur les bretons menée par Bertrand du Guesclin (connétable de France ayant délivré le Poitou donné à Jean de Berry) et olivier de Clisson qui permis de confier la gestion du duché de Bretagne à Louis d'Anjou, frère de Jean de Berry ?
Dans les espaces civils, voire juridiques de la résidence, le décorum d'apparat d'un des frères du roi (Charles V) se devait de valoriser, montrer, représenter la famille. Retrouvé dans l'environnement des appartements, mais surtout au pied de la chambre de retrait, peut-on alors imaginer des vitraux présentant la famille aux visiteurs ? Des personnages peints sous des architectures et présentant leurs armoiriés (?).
Avec le temps et l'enfouissement, le verre (fondant potassique) est devenu très opaque, sans plus aucune transparence. Après un simple nettoyage à l'eau déminéralisée, ces fragments ont été remontés en laboratoire par Marie-Pierre Asquier, restauratrice en céramique et verre.
Malgré la fragilité de cet élément et l'aspect ténu de la découverte, il est toutefois permis de réfléchir sur sa signification :
Il pourrait sembler étonnant de retrouver les hermines de Bretagne (?) sur les vitraux d'un château berrichon. L'hermine était utilisée dans les faits héraldiques bien avant son appropriation définitive par Anne de Brertagne. Est-ce pour rappeler la reconquête française sur les bretons menée par Bertrand du Guesclin (connétable de France ayant délivré le Poitou donné à Jean de Berry) et olivier de Clisson qui permis de confier la gestion du duché de Bretagne à Louis d'Anjou, frère de Jean de Berry ?
Dans les espaces civils, voire juridiques de la résidence, le décorum d'apparat d'un des frères du roi (Charles V) se devait de valoriser, montrer, représenter la famille. Retrouvé dans l'environnement des appartements, mais surtout au pied de la chambre de retrait, peut-on alors imaginer des vitraux présentant la famille aux visiteurs ? Des personnages peints sous des architectures et présentant leurs armoiriés (?).
Avec le temps et l'enfouissement, le verre (fondant potassique) est devenu très opaque, sans plus aucune transparence. Après un simple nettoyage à l'eau déminéralisée, ces fragments ont été remontés en laboratoire par Marie-Pierre Asquier, restauratrice en céramique et verre.
Découverte :
Représentation :
ornement ; hermine orn ; Traces héraldiques, croix herminées.
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
Objet mis au jour sur le chemin de ronde sud du château-résidence de Mehun, à l'aplomb des baies des appartements princiers et/ou de la chambre de retrait.
Numérotation portée dans la suite de la fouille des salles basses des secteurs I et II.
Numérotation portée dans la suite de la fouille des salles basses des secteurs I et II.
Crédits photographiques :
Rédacteur de la notice :
Contact mail :