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Détail de notice

Lien : 
Numéro d'inventaire : 
D 918.001.001

Domaine : 
Auteur / exécutant : 
Ecole : 
Datation : 
Utilisation / destination : 
Technique et matériaux : 
Dimensions : 
H. 0.66 ; l. 0.81

Inscriptions / marques : 
Signature J. ROSENBERG ; en bas à gauche

Description : 
Le palais de Compiègne présente un riche témoignage de la vie de cour au XIXe siècle, notamment sous le Premier Empire et le Second Empire. Effectuée à partir d'un ensemble de bâtiments remontant à l'époque médiévale et au XVIe siècle, la reconstruction de ce palais débuta sous le règne de Louis XV, mais ce furent Napoléon Ier et Napoléon III qui lui donnèrent sa physionomie actuelle, tant dans la distribution des pièces que dans la décoration et pour le mobilier. Le palais de Compiègne fut un lieu de résidence impérial. Il fut investi d'un rôle diplomatique de premier plan, Napoléon Ier puis Napoléon III y accueillant des membres des diverses cours européennes.
Élève de Fernand Pelez (1843-1913) et de Jules Adlev (1865-1952), Jeanne Rosenberg exposa au Salon des Artistes français dont elle fut sociétaire, obtenant une mention honorable en 1909 et une médaille d’argent en 1914. Pour Le Salon jaune, elle a représenté une pièce de l'appartement de l'Impératrice, située à côté du Salon de Thé : le Salon de "déjeun". Dans cette pièce plus intime, l'Impératrice prenait son premier repas de la journée. La décoration en est sobre et raffinée, dominée par les tonalités claires et lumineuses des tentures et décors muraux ; le mobilier a été créé par l'ébéniste parisien Jacob-Desmalter. La peintre parisienne consacra la majeure partie de son œuvre aux scènes de genre, notamment à la représentation d'intérieurs élégants dépourvus de personnages, et dont elle s'attacha à capter et à restituer l'atmosphère (La Cheminée, 1908, Berlin, Consulat de France ; L'antichambre du petit Trianon, v. 1917, Fonds national d’art contemporain).
Ici, le cadrage resserré renforce le sentiment d'intimité de la pièce ; une partie du lieu est révélée par le reflet dans un grand miroir légèrement décentré, artifice de composition qui donne à l'observateur le sentiment de se trouver au cœur même du Salon. Ce reflet est exécuté en couleurs foncées, qui équilibrent la tonalité jaune dominante. La touche est ample et rapide pour le traitement du décor mural et du miroir ; elle se fait plus précise et minutieuse pour les détails du mobilier. Ce tableau a été présenté au Salon de la Société des Artistes français de 1913. Nathalie Pineau-Farge.

Statut juridique : 
Intérêt / commentaires : 
DEP REC
Notes : Département: XI-1-3
Récolé

OEuvre(s) en rapport : 
Photo Rap. Exp. (1997) N° 28 Le salon jaune de Compiègne Tirage couleur

Rédacteur de la notice : 
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