Détail de notice
Numéro d'inventaire :
inventaire.2017.1.1
Domaine :
Désignation :
Auteur / exécutant :
Technique et matériaux :
Dimensions :
H. 96 cm, l. 73 cm
Inscriptions / marques :
Annoté au revers sur deux écharpes de renfort : « Dreu[x], ce 9 floréal / an deuxe de répub. f. » et « […] 1797 28 juin » ; sous un repeint dans la partie inférieure senestre du tableau : « restoré par… ».
Description :
Ce tableau a été trouvé dans les réserves du Musée et posait bien des questions, notamment celle de son auteur. De grande qualité artistique -par ailleurs sans historique d’acquisition-, il se devait d’intégrer l’inventaire du Musée.
L’identification du sujet n’est pas facile car la figure n’est accompagnée d’aucun attribut. La Commission d’acquisition des Musées de France, saisie pour l’occasion, a suggéré qu’il s’agisse de Saint Pierre pénitent, les yeux tournés vers le ciel en signe de rédemption. Les cheveux blancs, la barbe frisée et fournie, la poutre de bois (peut-être une croix), constituent l’image traditionnelle de l’apôtre, dont il manquerait seulement les clés.
Stéphane Loire, Conservateur général, adjoint au directeur du Département des Peintures du Louvre, a signalé que l’oeuvre pourrait éventuellement être rattachée à l'École romaine du XVIIIe siècle. Comme hypothèse, il suggérait de la rapprocher d'Étienne Parrocel, dit "Le Romain" (1696-1775), tout en recommandant de la montrer à l’expert Francesco Petrucci. Ce dernier songeant davantage à un artiste de l’aire napolitaine du XVIIe siècle, le recours à Nicola Spinosa, Directeur du musée Capodimonte, a été précieux dans l’avancée des recherches. Il a en effet proposé plusieurs noms de l’entourage de José de Ribera (1591-1652), parmi les peintres naturalistes influencés par Caravage (1571-1610) ; le plus probable étant, selon lui, Francesco Fracanzano (1612-1656), actif dès 1635, plus certainement entre 1640 et 1645. L’attribution est étayée par le cadrage serré et le fond uni de couleur brune, l’ocre des vêtements et une couche picturale parfois grumeleuse et hâtivement brossée. Elle reste néanmoins à confirmer, après restauration. Damien Chantrenne.
L’identification du sujet n’est pas facile car la figure n’est accompagnée d’aucun attribut. La Commission d’acquisition des Musées de France, saisie pour l’occasion, a suggéré qu’il s’agisse de Saint Pierre pénitent, les yeux tournés vers le ciel en signe de rédemption. Les cheveux blancs, la barbe frisée et fournie, la poutre de bois (peut-être une croix), constituent l’image traditionnelle de l’apôtre, dont il manquerait seulement les clés.
Stéphane Loire, Conservateur général, adjoint au directeur du Département des Peintures du Louvre, a signalé que l’oeuvre pourrait éventuellement être rattachée à l'École romaine du XVIIIe siècle. Comme hypothèse, il suggérait de la rapprocher d'Étienne Parrocel, dit "Le Romain" (1696-1775), tout en recommandant de la montrer à l’expert Francesco Petrucci. Ce dernier songeant davantage à un artiste de l’aire napolitaine du XVIIe siècle, le recours à Nicola Spinosa, Directeur du musée Capodimonte, a été précieux dans l’avancée des recherches. Il a en effet proposé plusieurs noms de l’entourage de José de Ribera (1591-1652), parmi les peintres naturalistes influencés par Caravage (1571-1610) ; le plus probable étant, selon lui, Francesco Fracanzano (1612-1656), actif dès 1635, plus certainement entre 1640 et 1645. L’attribution est étayée par le cadrage serré et le fond uni de couleur brune, l’ocre des vêtements et une couche picturale parfois grumeleuse et hâtivement brossée. Elle reste néanmoins à confirmer, après restauration. Damien Chantrenne.
Historique :
Hist. : Conséquences du récolement - bien sans historique
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
Récolé
Crédits photographiques :
Rédacteur de la notice :
Contact mail :