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Détail de notice

Lien : 
Numéro d'inventaire : 
977.001.041

Domaine : 
Auteur / exécutant : 
Lieux de création, d'exécution et d'utilisation : 
Technique et matériaux : 
Dimensions : 
non communiqué

Description : 
Libellé sur techniques et matériaux : Ecume de mer sculptée, tuyau d’ambre

Intérêt / commentaires : 
“Les tuyaux des pipes en écume de mer sont, le plus souvent, d’un matériau digne de l’objet : de l’ambre. L’écume de mer provient de Turquie. Or, durant tout le 17ème siècle, les Turcs occupèrent la Hongrie et remontèrent à deux reprises jusqu’à Vienne. Le brassage des populations dans l’Empire Austro-Hongrois a fait de Vienne, au 18ème siècle, la capitale ds pipes en écume de mer”. (Jean Rebeyrolles, La folie des pipes, P.63)
“C’est sans doute parce qu’il est si léger qu’il peut flotter sur l’eau que ce minéral d’une blancheur éclatante, est appelé écume de mer. En fait, il s’agit d’un silicate hydraté de magnésie dont le principal gisement est situé en Asie Mineure (Turquie actuelle), bien qu’il en existe aussi quelques filons en Crimée, sur l’île grecque de Nègrepont et même en Espagne et en France. [...] Si, dans plusieurs pays de l’Europe de l’est on fabriqua des pipes en écume de mer, la capitale en fut sans conteste Vienne. C’est d’ailleurs dans la ville autrichienne que fut inventée l’écume dite “de Vienne”, un mélange compressé de chutes d’écume lié à l’aide de corps gras. Mouillée, l’écume a une consistance proche de la craie, ce qui explique la finesse des sculptures que l’on peut y effectuer”. (Jean Rebeyrolles, La folie des pipes, P.26-29)A RECOLER
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