Détail de notice
Numéro d'inventaire :
950.013.002
Domaine :
Désignation :
Auteur / exécutant :
Ecole :
Datation :
Utilisation / destination :
Technique et matériaux :
Dimensions :
non communiqué
Inscriptions / marques :
Signature et inscription: Marie Parrocel pinxit 1769 ; La signature se trouve sur la pierre placée sous le pied gauche du saint.
Lieu de conservation :
Statut juridique :
Intérêt / commentaires :
A RECOLER
Notes : Département IX-1-1
Récolé
Marie PARROCEL (Avignon, 1743 – Paris, 1824)
Saint Jean Baptiste, 1769
Huile sur toile, 162 x 120 cm
Dreux, Musée d’Art et d’Histoire, inv. 950.13.2
Issue d’une féconde lignée d’artistes, Marie Parrocel s’illustra généralement dans les scènes de batailles, ce que confirme le traitement du ciel de son Saint Jean Baptiste, rougeoyant comme sous l’effet du feu. Ainsi l’œuvre est-elle mue par une tension latente entre la figure centrale au regard impassible et le fond apocalyptique qui l’entoure.
La composition est proche du Jean Baptiste prêchant dans le désert d’Anton Raphael Mengs (Houston, Museum of Fine Arts, 1760). Un jeu de courbes et de contre-courbes anime le personnage. Son bras levé semble entraîner la jambe gauche tandis que les deux autres membres restent immobiles. L’agneau pascal, au premier plan, joue le rôle de repoussoir visuel, introduisant le regard du spectateur dans la profondeur de champ. Il annonce aussi le destin du Christ qui se sacrifiera pour le rachat de l’humanité, révélé par Luc : « Et il vint dans toute la région du Jourdain, proclamant un baptême de repentir, pour la rémission des pêchés, comme il est écrit au livre des paroles d’Isaïe le prophète : "Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers ; tout ravin sera comblé, et toute montagne ou colline sera abaissées ; les passages tortueux deviendront droits et les chemins raboteux seront nivelés. Et toute chair verra le salut de Dieu" ».
Damien Chantrenne, musée de Dreux
Notes : Département IX-1-1
Récolé
Marie PARROCEL (Avignon, 1743 – Paris, 1824)
Saint Jean Baptiste, 1769
Huile sur toile, 162 x 120 cm
Dreux, Musée d’Art et d’Histoire, inv. 950.13.2
Issue d’une féconde lignée d’artistes, Marie Parrocel s’illustra généralement dans les scènes de batailles, ce que confirme le traitement du ciel de son Saint Jean Baptiste, rougeoyant comme sous l’effet du feu. Ainsi l’œuvre est-elle mue par une tension latente entre la figure centrale au regard impassible et le fond apocalyptique qui l’entoure.
La composition est proche du Jean Baptiste prêchant dans le désert d’Anton Raphael Mengs (Houston, Museum of Fine Arts, 1760). Un jeu de courbes et de contre-courbes anime le personnage. Son bras levé semble entraîner la jambe gauche tandis que les deux autres membres restent immobiles. L’agneau pascal, au premier plan, joue le rôle de repoussoir visuel, introduisant le regard du spectateur dans la profondeur de champ. Il annonce aussi le destin du Christ qui se sacrifiera pour le rachat de l’humanité, révélé par Luc : « Et il vint dans toute la région du Jourdain, proclamant un baptême de repentir, pour la rémission des pêchés, comme il est écrit au livre des paroles d’Isaïe le prophète : "Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers ; tout ravin sera comblé, et toute montagne ou colline sera abaissées ; les passages tortueux deviendront droits et les chemins raboteux seront nivelés. Et toute chair verra le salut de Dieu" ».
Damien Chantrenne, musée de Dreux
OEuvre(s) en rapport :
Photo Rap. Exp. (1997) N°153 Saint Jean Baptiste Tirage couleur
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