MLC 2012.1.5

H. 32 cm ; l. 23.8 cm

signé ; daté ; dédicace ; signé au dos : "Maurice Sand" ; daté en bas à droite : "janvier 1840" ; sur étendard : "M.S 1840" ; dédicace : "DEDIE A E.DELACROIX"

côté face, points de colle au quatre coins de la feuille (dessin auparavant exposé?)

George Sand se félicite d'avoir travaillé avec son fils, durant ces dix dernières années, "pas mal d'histoire et de philosophie pour son âge". Elle lui prête "une intelligence saine et l'âme droite...", et trouve qu'il dessine très joliment, mais s'inquiète d'une certaine tendance à la nonchalance. Lui-même avouait, à dix-sept ans, qu'il cherchait sa voie, qu'il ne faisait pas grand-chose à Paris, hormis des visites dans les ateliers. Finalement, Maurice entre à l’atelier de Delacroix en novembre 1839 et trouve Lapierre (peintre paysagiste) parmi les anciens. Paris, fin 1839 : [Lettre de Delacroix à George Sand] : “J’ai écrit à Lapierre, chère dame... Il est revenu hier et j’ai arrangé avec lui qu’il corrigerait les dessins de Solange en même temps que ceux de Maurice.” Source : George Lubin (notes de), George sand Correspondance (mai 1837 - mars 1840), Tome IV, Garnier, Paris, 1968 Dans son essai biographique de 1894, Solange note le goût de Maurice pour "les militaires, du tambour bruyant des armes", qu'elle pense hérité de leur arrière-grand-père, Maurice de Saxe. "Les sujets guerriers ont d'abord hanté son cerveau". Sa vie durant, Maurice conservera cet attrait pour la chose militaire et en particulier une grande admiration pour Napoléon Bonaparte. Source : Sylvie Delaigue-Moins et Christiane Sand, Maurice fils de George Sand, Editions du Patrimoine, Lancosme éditeur, Vendoeuvres, 2010

scène (étendard, aigle, bicéphale, confédération germanique, croisé, flamand, fleur de lys, arme, armure, heaume, épée, lance, hache, cheval, chevalier, médiéval, casque, crête, antique, mamelouk) ; Scène militaire dédiée au peintre Eugène Delacroix, maître de Maurice Sand ; janvier 1840