logo

Détail de notice

Lien : 
Numéro d'inventaire : 
71.12

Domaine : 
Désignation : 
Technique et matériaux : 
Dimensions : 
l. 17 ; H. 10,8

Représentation : 
Cette esquisse à grands traits est destinée à définir la composition générale, la taille et la position des différents personnages entres eux et par rapport au décor. A gauche, trois femmes présentent des boucliers à des hommes en armes qui s’apprêtent à partir au combat, certains déjà à cheval, des forgerons frappent sur des enclumes. Au fond, parfaitement au centre, un personnage ouvre les portes monumentales d’un édifice. Dans le coin droit, en bas, un forgeron travaille un bouclier.
Cette esquisse, sans doute rapide, est assez peu précise, on y reconnait néanmoins les préparatifs d’une guerre. Les vers 620-636 du livre VII de l’Enéide de Virgile nous permettent de mieux décrire l’intention et l’inspiration de Girodet.
Alors la Reine des dieux descend du ciel et, de sa propre main, pousse les portes lentes à s'ouvrir ;
et d'un tour des gonds, la Saturnienne rompt les serrures de fer des portes de la Guerre.
Certains enduisent leurs boucliers polis et leurs traits brillants d'une graisse généreuse et aiguisent leurs haches sur une pierre ; ils aiment voir les enseignes se lever et entendre le son des trompettes.
Et même, cinq grandes villes ont dressé des enclumes et forgent des armes : Atina la puissante, et Tibur l'orgueilleuse, Ardée et Crustuméries et Antemnes aux belles tours.
Certains façonnent des casques pour protéger les têtes ; on tresse des boucliers faits de claies d'osier ; on forge des cuirasses d'airain ou de fines jambières d'argent malléable.

Lieu de conservation : 
Statut juridique : 
Rédacteur de la notice :