D 2012.0.46.1

H. 11 cm ; D. 44 cm ; Pds. 19,5 kg (mesures hors emmanchement)

Pierre calcaire taillée, circulaire, percée en son milieu ainsi que sur l’un de ses bords extérieur. Il s’agit de la meule mobile, qui venait se placer sur la meule dormante. Un morceau de bois s’insérant dans le percement central des deux meules servait d’axe de rotation. Un autre manche en bois s’insérait dans le percement latéral, et permettait en l’actionnant, de faire tourner la meule mobile sur la meule dormante. Ce dernier est reconstitué ici.

Il s’agit de la partie mobile et supérieure d’une meule, aussi appelée catillus. Les meules gallo-romaines, qui servaient à moudre les céréales pour en retirer la farine, sont composée de deux pierres : celle posée sur le sol est la meule dite dormante (ou meta), qui est fixe. Celle qui vient par-dessus est la meule dite mobile (ou catillus), qui est rotative. Cette dernière était actionnée par un manche en bois qui dépassait sur l’un des bords extérieur. Le grain était posé entre les deux pierres et la farine tombait sur les côtés. Le bois n’est retrouvé que dans de très rares occasions (milieu très humide ou très sec). Ici, seule la pierre a été retrouvée, le bois étant une reconstitution.