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Expositions virtuelles des Musées de la Région Centre

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Au musée des Beaux-Arts d'Orléans

Les chênes de Châteaurenard, Henry Harpignies, 1875, huile sur toile ; © Musée des Beaux-Arts d?Orléans. Clichés François Lauginie
Les chênes de Châteaurenard, Henry Harpignies, 1875, huile sur toile
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© Musée des Beaux-Arts d?Orléans. Clichés François Lauginie

Les oeuvres choisies par le musée:

  • Choses vues en mai

Jean Hélion (Couterne, 1904 – Paris, 1987), 1969, acrylique sur toile, dation Hélion, 1991. dépôt du Centre national des arts plastiques, Fonds national d’art contemporain, 1994, inv. D.94.7.1

L’œuvre témoigne des événements de mai 1968, mais dépasse l’anecdote. Entre fête, démobilisation et reprise en main, les figures archétypales, hiératiques, monumentales évoluent dans un espace intemporel. Les visages aveuglés tiennent le spectateur à distance, à sa place de témoin, malgré la proximité des personnages grandeur nature.

  • Le Départ des fruits et légumes du cœur de Paris le 28 février 1969

Raymond Mason (Birmingham, 1922 – Paris, 2010), 1969-1971, moulage en résine époxy, peinture acrylique, dépôt du Centre national des arts plastiques, Fonds national d’art contemporain, 1994, inv. D.2009.1.1

La scène se déroule entre l’église Saint-Eustache et les pavillons Baltard. Les familiers des halles, groupés en cortège presque solennel, se retrouvent une dernière fois. Le lendemain, Rungis ouvrira ses portes. L’œuvre met en valeur les petites gens, le travail, la beauté du quotidien, les relations humaines.

  • Judas

Louis Jean Jacques Durameau (attribué) (Paris, 1733 – Versailles, 1796), seconde moitié 18e siècle, huile sur toile, don de Monsieur Crignon, 1826, inv. 532

Durameau s’inspire d’une figure de Jouvenet représentant l’Hiver ajoutant une bourse, symbole de la trahison, dans la main gauche de l’homme pour en faire une effigie de Judas. Les tons heurtés, la touche large, le contraste d’ombre et de lumière lui confèrent un aspect presque caricatural.

Travail des élèves : classe de 1ère, section Histoire des arts, lycée Voltaire d’Orléans-La Source

Les élèves ont écrit des textes selon un choix d’oeuvres en rapport avec un thème de travail choisi par les élèves : les vices et les vertus.

  • Voltaire

Jean-Antoine Houdon (Versailles, 1741 – Paris, 1828), terre cuite, piédouche en marbre, don de Mlles Dupin, 1887, inv. 1693

  • Jean-Jacques Rousseau

Jean-Antoine Houdon (Versailles, 1741 – Paris, 1828), terre cuite, piédouche en marbre, don de Mlles Dupin, 1887, inv. 1692

  • Molière

Jean-Antoine Houdon (Versailles, 1741 – Paris, 1828), terre cuite, piédouche en marbre, don de Mlles Dupin, 1887, 1781, inv. 1691

  • Jean de La Fontaine

Jean-Antoine Houdon (Versailles, 1741 – Paris, 1828), terre cuite, piédouche en marbre, don de Mlles Dupin, 1887, 1781?, inv. 1690

Le succès de ces portraits tient à la célébrité de leurs modèles mais aussi au rendu réaliste facilité par le choix de la terre, matériau malléable dans lequel Houdon travaille chaque détail.  Il s’attache ainsi autant à la physionomie qu’à la psychologie de ces hommes de lettres.

Travail des élèves : classe de 1ère du lycée François Villon, Beaugency

Histoire imagée d’une rencontre entre Rousseau et Voltaire... par les élèves de première L du Lycée François Villon de Beaugency. Réinterprétation de citations de Molière.

  • Des voleurs au milieu d’un paysage attaquent et dévalisent des voyageurs

Izaack Van Oosten (Anvers, 1613 - ? 1661), 1650, huile sur bois, don de Monsieur Hémart de la Charmoye, 1862, inv. 132

Ce petit maître anversois s’inspire de La Chasse aux cigognes de Jan I Brueghel. La scène figure l’insécurité et les dangers du voyage, reflet des actes de pillage par des bandits ou des soldats fréquents au 17e siècle. La composition est fidèle à la tradition, désormais archaïque, du paysage cosmique : horizon élevé, point de vue panoramique, échelonnement des plans colorés.

Travail des élèves : classe de 2nd du lycée François Villon

Descriptif-histoire du tableau au travers du regard des élèves de seconde du lycée François Villon de Beaugency

  • Portrait de Aignan Thomas Desfriches

Jean-Baptiste Pigalle (Paris, 1714 – Paris, 1785), vers 1760, terre cuite, don Me Ratouis de Limay, 1825, inv. 1780

  • Portrait de Paul, nègre de Desfriches

Jean-Baptiste Pigalle (Paris, 1714 – Paris, 1785), vers 1760, terre cuite, don Me Ratouis de Limay, 1825, inv. 1779

L’artiste, par un travail sensible de la terre, restitue l’image de son ami Desfriches et de son serviteur. Le premier, le regard pétillant, incarne l’image de l’honnête homme, aimable et cultivé. De Paul, coiffé d’un turban emplumé selon la mode du temps, il a retenu le port de tête et le regard fier.

  • Le Triomphe d’Henri IV

Anonyme, vers 1610, huile sur toile, entré dans les collections vers 1830, inv. 358

Cette allégorie politique s’inscrit dans une longue lignée de triomphes, genre littéraire puis pictural, prisé à la Renaissance. L’œuvre rend hommage au roi pacificateur qui a mis fin à trente ans de guerres civiles. Annoncé par la Renommée et couronné par la Victoire, Henri IV est entouré par les vertus tandis que son char écrase les vices. Une éclaircie au milieu des nuages sombres laisse apparaître un lys, symbole du lien qui unit le roi à Dieu.

  • Saint Georges terrassant le dragon

Anonyme allemand, première moitié du 16e siècle, huile sur bois, legs madame Besnard-Salmon, 1857, inv. 1542

Il s’agit du volet gauche d’un diptyque dont la partie droite, représentant une princesse qu’un dragon s’apprête à dévorer, n’est pas localisée. Saint Georges, soutenu par Dieu (l’ange et l’auréole en témoignent), vainc le monstre et sauve l’innocente princesse. C’est l’œuvre d’un artiste qui n’a pas encore assimiler toutes les innovations de la Renaissance : le réalisme de l’armure ou de l’ortie jouxte la maladresse des proportions ou du rendu de l’espace.

Travail des élèves : classe de 5ème du Collège Assomption - Saint-Marc – Saint-Aignan
d’Orléans

Un livre regroupera les créations littéraires et plastiques (gravures) des élèves, il sera présenté à proximité des oeuvres. Certains textes seront lus par les membres de la Compagnie qui animera la Nuit des musées au sein de notre établissement. Les familles des élèves seront invitées à une petite présentation par la classe du projet, probablement en début de soirée.

  • 3-12-74

Zao Wou-Ki (Pékin, 1921 – Nyon, 2013), 1974, huile sur toile, dépôt du Centre national des arts plastiques, Fonds national d’art contemporain, 1984, inv. D.84.1.11

Engagé sur la voie de l’abstraction dès 1954, l’atelier de Zao Wou-Ki est un espace de méditation et chaque œuvre le réceptacle du monde intérieur de l’artiste. Dans un corps à corps avec la matière, les couleurs vibrent sous l’effet des superpositions. Un espace fluide et aérien semble transcender le réel pour retrouver un espace primordial, immergeant le spectateur dans une dimension cosmique.

  • Les Chênes de Châteaurenard

Henry Harpignies (Valenciennes, 1819 – Saint-Pryvé, 1916), 1875, huile sur toile, achat, 1879, inv. 496

Henri Harpignies arpente les campagnes françaises à la recherche du motif, mais n’y pose pas son chevalet. En effet, ses paysages sont un compromis entre l’observation de la nature et les conventions du paysage composé. Son intérêt pour la lumière, son sens de la composition créent une ambiance sereine. La majesté des chênes, l’écoulement lent de la rivière, le village lové dans son écrin de verdure invitent au repos, à la promenade, à la rêverie.

Travail des élèves :  Classe de CM1 de l’École élémentaire Androuet Ducerceau d’Orléans

Un livre regroupant les haïkus écrits par les élèves de CM1 de l’École élémentaire Androuet Ducerceau d’Orléans sera présenté à proximité des deux oeuvres, certains textes seront lus par les membres de la Compagnie qui animera la Nuit des musées au sein de l’établissement.