Expositions virtuelles des Musées de la Région Centre
Au château royal de Blois
Les oeuvres choisies par le musée :
- Le petit violoniste
Louis Aubert (1720-v. 1798), attr. à, huile sur toile, Inv. 29.5.1
Ce tableau est à rapprocher de l’œuvre de Louis Aubert, peintre et premier violon à l’Opéra de Paris.
A mi-chemin entre le portrait et la scène de genre, le sujet témoigne de la sensibilité de la seconde moitié du 18e siècle et de la redécouverte de l’enfance tant en littérature avec Rousseau qu’en peinture avec Greuze, Chardin et Lépicié.
Le travail des élèves : classe de grande section de l'école maternelle Molière, Blois
les élèves de l’école maternelle Molière de Blois ont collé un portrait d’eux dans la même posture que le petit violoniste et une photo d’un vase contenant des fleurs évoquant leur environnement quotidien et faisant le parallèle avec l’histoire du tableau. Ils ont également collé un instrument de musique de leur choix pour s’imaginer musicien… Leurs productions seront exposées
au musée le soir de la Nuit des musées…
- Monsieur Chibourg et son petit-fils
Jean-Louis Bézard (1799-1881), huile sur toile, 1828, Inv. 28.3.2
Élève de Picot, dont l’atelier transmet la tradition académique à travers tout le 19e siècle, Bézard, prix de Rome en 1825, contribue pour beaucoup au renouveau du décor religieux des églises de Paris. La famille Chibourg résidait à Cellettes au château des Rochères. Le petit garçon tenant un crayon et un dessin à la main est Léopold Chibourg, lui-même futur élève de Picot en 1853.
- Madame Chibourg et son petit-fils
Jean-Louis Bézard (1799-1881), huile sur toile, 1828, Inv. 28.3.1
Conçu comme pendant au portrait de son époux, le modèle est, par son chapeau, son cache-mine et la fourrure de sa robe, transformé en un véritable objet pictural. Le dessin dans son cadre doré, au second plan tout comme les chevaux de Marly dans le portrait de son époux flatte le goût que cette famille développait pour l’art.
- Valentine de Milan au tombeau de son époux Louis d’Orléans
Marie-Philippe Coupin de La Couperie (1773-1851), Salon de 1822, huile sur toile, Inv. : 2008.7.1 (dépôt de l’État en 1876, transfert de propriété de l’État à la ville de Blois en 2008)
Ce tableau, récemment restauré et pour ainsi dire ressuscité – une lacune consécutive aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale avait amputé le gisant du duc d’Orléans – est certainement par ses dimensions et ses qualités le chef-d’œuvre de la peinture troubadour.
Valentine Visconti, fille de Jean-Galéas seigneur de Milan, épouse Louis d’Orléans en 1389 et est à l’origine des revendications de Charles d’Orléans, puis de Louis XII, ses fils et petit-fils, sur le duché de Milan. Elle se retire à Blois après l’assassinat de ce dernier où elle meurt le 4 décembre 1408. Son tombeau en bronze dans l’église des Cordeliers de Blois, aujourd’hui disparue, était orné du célèbre « mot » : « Rien ne m’est plus / Plus ne m’est rien »
Bientôt en ligne, le travail de restitution des élèves