La Renaissance marque la réapparition, voire « l’invention », du portrait du fait de la mutation de l’esprit religieux et de l’attention accru portée aux individus, notamment dans le cadre de la Cour.

Le portrait devient un genre autonome dans lequel la place de l’artiste et sa relation avec le portraituré s’affirment.

Au XVIIe siècle, le portrait de cour domine. Les artistes réunis au seins des académies mettent en place une hiérarchie des genres dans laquelle le portrait prend le second rang après la peinture d’histoire.

Au XVIIIe siècle, se faire portraiturer devient une pratique courante dans toutes les couches aisées de la population. Les bustes sculptés et les portraits peints occupent alors une grande part de la production artistique de cette époque. Le portrait connaît son âge d’or.

Au XIXe siècle, la diversité des tendances, des courants artistiques et des sensibilités permet au genre du portrait de traiter de la psychologie des personnages.