Expositions virtuelles des Musées de la Région Centre
L'eau dans l'histoire chrétienne
Les religions du livre (judaïsme, christianisme et Islam) ont pris naissance dans des zones désertiques où l’eau est rare et donc considérée comme un bien précieux et un véritable « don de Dieu ». Dans la tradition chrétienne, l’eau est un lien l’humain et le divin. Le récit de la création fait de l’eau une matrice universelle car c’est d’eau et de terre, fécondée par le souffle divin qu’est façonné le premier homme.
Elle peut être, encore une fois, envisagée sur deux plans rigoureusement opposés, mais nullement irréductibles, et cette ambivalence se situe à tous les niveaux. L’eau, dans la Bible, est à la fois source de vie et destructrice.
L'eau dans l'Ancien Testament
Tout l’Ancien Testament célèbre la magnificence de l’eau. Yahvé est comparé à une pluie de printemps (Osée 6,3) ou encore aux eaux fraîches qui s’écoulent des montagnes. Dans la bible, les puits et les sources du désert sont autant de lieux de joie et d’émerveillement. Il s’y opère les rencontres essentielles. Tels des lieux sacrés, les points d’eau jouent un rôle incomparable.
L'eau dans le Nouveau Testament
Avant tout symbole de vie, dans l’Ancien Testament, l’eau est devenue représentation de l’Esprit dans le Nouveau. C’est du père que l’eau vive s’écoule et elle se communique par l’humanité du fils. Elle apparaît donc comme un élément principal dans la vie du Jésus.
L'eau dans les récits hagiographiques
Les récits de vie de saint ont souvent été calqués sur l’exemple évangélique de l’existence du christique. Ainsi le baptême, la prédication, les épreuves, les miracles et le martyre sont des épisodes incontournables de la biographie d’un saint. Arborant des vertus de courage et de générosité, il devient ainsi un héros de la religion et sert de modèle dans la construction d’une identité religieuse.